Voici ce que propose Celestin Djamen aux assassins de Martinez Zogo

Martinez Zogo a été torturé avant d'être assassiné

Fri, 3 Feb 2023 Source: www.camerounweb.com

Le président du mouvement APAR, Célestin Djamen condamne une nouvelle fois l’assassinat barbare du journaliste Martinez Zogo. Alors que l’enquête ordonnée par Paul Biya commence par livrer les premiers résultats, l’ancien collaborateur de Maurice Kamto réclame des sentences fermes pour les auteurs du crime.

« Le Mouvement APAR souhaite que toute la lumière soit faite sur l’assassinat de M. Zogo. Que les exécutants et surtout les commanditaires boivent le calice jusqu’à la lie sous le sceau de la justice républicaine », a-t-il laissé entendre.

Deux semaines après le kidnapping et l’assassinat odieux, lâche et barbare du journaliste Camerounais Martinez Zogo, les interpellations ont commencé. Selon le site d’information camerounais, ‘’Cameroun info net’’, la majeure partie des personnes interpelées sont issues des services de sécurité de l’Etat. Même si les commanditaires de cet acte ne sont pas encore identifiés, les enquêtes en cours indiquent qu’une vingtaine d’éléments de la Direction générale de la recherche extérieure dont de hauts responsables, sont auditionnés depuis le 31 janvier 2023, dans les locaux du Secrétariat d'Etat à la défense à Yaoundé.

L’information est confirmée par un communiqué du secrétaire général de la présidence de la République. « Les investigations menées dans ce cadre ont à ce jour permis l'arrestation de plusieurs personnes dont l'implication dans ce crime odieux est fortement suspectée. D'autres restent recherchées. Les auditions en cours et les procédures judiciaires qui s'en suivront permettront de circonscrire le degré d'implication des uns et des autres et d'établir l'identité de toutes les personnes mêlées à un titre ou à un autre dans l'assassinat de Martinez Zogo », indique communiqué signé par le SGPR Ferdinand Ngoh Ngoh.

Quelques jours après le meurtre d’Arsène Salomon Mbami Zogo alias Martinez Zogo, certains chefs traditionnels avaient soupçonné les membres des services de sécurité de l’Etat. « Le mode opératoire des maquisards qui l'ont tué et de leurs commanditaires indique qu'il s'agit d'un crime impliquant les services de sécurité de l'Etat » avaient écrit ces chefs traditionnels dans un message adressé au Chef de l’État pour réclamer justice.

Source: www.camerounweb.com