Voici ce qui devrait mettre fin aux clashs et querelles entre les Ivoiriens et Camerounais

Des querelles qui d’après certains médias fait craindre à une violente affrontement en 2023

Mon, 14 Feb 2022 Source: www.camerounweb.com

• Des clashs ont eu lieu entre Ivoiriens et Camerounais sur les réseaux sociaux lors de la CAN 2021

• Le Président du COCAN Côte d’Ivoire 2023, François Albert Amichia, rassure les Camerounais

• Ce qui devrait mettre fin aux clashs et querelles entre ivoiriens et camerounais.



Des clashs ont eu lieu entre Ivoiriens et Camerounais sur les réseaux sociaux lors de la CAN 2021 qui a eu lieu au Cameroun. Le Président du COCAN Côte d’Ivoire 2023, François Albert Amichia, rassure les Camerounais.

Une querelle entre supporters ivoiriens et camerounais est née sur les réseaux sociaux durant la CAN 2021. Une querelle qui d’après certains médias fait craindre à une violente affrontement en 2023. Plusieurs personnes sont donc montées au créneau pour essayer d’apaiser les tensions. C’est notamment le cas de François Albert Amichia, Président du COCAN Côte d’Ivoire 2023.

« Je dis que les réseaux sociaux sont aujourd’hui un phénomène mondial mais il faut faire attention aux fake news. En Côte d’Ivoire, la communauté camerounaise vit en parfaite harmonie avec les populations ivoiriennes. Au Cameroun, la communauté ivoirienne vit à Douala, à Garoua, à Yaoundé, à Bafoussam et dans d’autres villes en parfaite harmonie avec les populations locales. Il faut donc savoir raison garder !

Pendant que les réseaux sociaux s’agitent d’ailleurs, est ce qu’un ressortissant ivoirien a été touché ou agressé au Cameroun ? Est-ce qu’un ressortissant camerounais a été agressé en Côte d’Ivoire ? C’est pour dire qu’il ne faut pas extrapoler. Chez nous, on a l’habitude de plaisanter entre différentes ethnies sans que cela n’affecte le vivre ensemble et la fraternité. Il en est de même avec le Cameroun qui est un pays avec lequel une relation fraternelle existe. Une relation consolidée par des actes concrets », a-t-il confié.

CAN : les ivoiriens mettent plus d’argent que le Cameroun

La Côte d'Ivoire va injecter 13 fois le montant du budget alloué par le Cameroun, soit 173,800 milliards de FCFA pour organiser la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) sur son sol en 2023.

Le budget consacré à l'organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d'Ivoire fait polémique. Il faudra au pays hôte, la Côte d'Ivoire, aux dires du président du COCAN 2023, la bagatelle somme de 173 milliards 800 millions de francs CFA pour organiser la CAN 2023.

Une somme jugée extravagante par les contribuables ivoiriens et autres observateurs du monde sportif, notamment celui du football. Pour la même compétition qui s'est tenue au Cameroun, Douala a alloué un budget d’un peu plus de 13 milliards de FCFA pour l’organisation.

« Qu'est-ce qui peut justifier cet énorme écart budgétaire entre les deux pays pour la même compétition ? Le COCAN va-t-il construire des infrastructures avec un tel budget vu que des chantiers sont déjà engagés dans le cadre de cette CAN 2023 ? Quelle exception organisationnelle voudrait faire la Côte d'Ivoire pour qu'un montant aussi colossal soit prévu pour la CAN 2023 ? », s’interroge un analyste.

Dans ce budget, 35 milliards seront consacrés à la communication, la retransmission des matchs, selon Amichia François, président du COCAN 2023. Toujours d'après lui, 73 milliards seront dédiés à l'hébergement et charges connexes.

Intervenant à l’émission « Les Salons de Radio Côte d’Ivoire », le 16 juin 2019 à Abidjan, le ministre ivoirien des Sports, Claude Paulin Danho, avait indiqué que le gouvernement a mobilisé 250 milliards de FCFA pour construire des infrastructures sportives de haut niveau.

« Notre mission est de faire en sorte qu’il y ait des infrastructures sportives de haut niveau. Dans cette perspective, 250 milliards de FCFA ont été mobilisés par l’Etat pour financer les infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 », avait indiqué le ministre des Sports.

Ces fonds serviront à réaliser des infrastructures sportives et d’hébergement à Korhogo, Bouaké, Yamoussoukro, San Pedro et Abidjan. Les ouvrages en cours d’exécution contribueront, à la création d’emplois, ainsi qu’au transfert d’expertises et de compétences, a-t-il relevé.

Source: www.camerounweb.com