• Elle s’appelle Dr Hadja Hamsatou
• Elle a été nommée Secrétaire permanent de Lutte contre le Sida
• Elle doit réduire la transmission du VIH
Le Dr Hadja Hamsatou vient d’être nommée au poste de Secrétaire permanent au Groupe Technique Central du Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS) le 14 février. Elle est titulaire d’un Certificat en spécialisation de Maladies Infectieuses et tropicales obtenu à la Faculté de Médecine, pharmacie et D’odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Elle a été tour à tour dans les services de Réanimation polyvalente et des Urgences du Centre Hospitalier et Universitaire de Yaoundé (CHU). Depuis 2020, elle est membre du comité de prise en charge du Covid-19 et Point focal prise en charge de ce virus à l’HGY. « Bon vent à cette dame dynamique et surtout rigoureuse dans le travail », lui souhaite un internaute. A noter que le Dr Hadja Hamsatou remplace à ce poste le Dr Bonono Léonard. Il y a passé deux ans et un mois.
En effet, depuis 2007, ce membre du comité d’éthique de l’hôpital général de Yaoundé (HGY) est au cœur de la prise en charge et de la lutte contre le VIH. Nommée Cheffe de service de Maladies Infectieuses au sein de cette formation sanitaire publique en février 2022, elle y a été entre autres, Point focal Tuberculose/VIH, membre du CTA pour la prise en charge du VIH; Coordonnateur adjoint du CTA/PVVIH. Elle a aussi été au premier plan de l’implémentation du projet IDEA (International Epidemiologic Databases to Evaluate AIDS) à l’hôpital général.
A ce poste, ses premiers chantiers seront donc avant et surtout l’approvisionnement en médicaments, la prise en charge des adolescentes, la réduction de la transmission du VIH chez les adolescentes. Cette réduction de l’incidence de l’infection à VIH chez la jeune fille dont l’âge est compris entre 15 et 24 ans est d’ailleurs l’une des nouvelles orientations prescrites par Manaouda Malachie dans le cadre des interventions prioritaires à mener sur le terrain de la riposte. « Ce sont les plus exposées et donc, c’est un réel problème », explique le Dr Hadja Hamsatou. Selon l’EDS 2018, le taux de prévalence chez les filles de 15 à 19 ans est de 0,8% tandis que celui de la tranche de 20 à 24 ans est de 2,4%.
C’est donc sur ses épaules que repose l’implémentation desdites nouvelles orientations de lutte auxquelles il faut ajouter entre autres, l’augmentation de la couverture en antirétroviraux chez les enfants, les jeunes et les adolescents ; la promotion de l’Auto dépistage comme stratégie complémentaire visant à accroître les connaissances sérologiques du VIH et la prise en charge psychologique des enfants ne sont pas en reste. « C’est un nouveau challenge pour moi », reconnait celle qui est par ailleurs membre du comité d’éthique de l’HGY.