Il est souligné par l'activiste Jorel Jacques Zang dans les phrases ci-après : « Je viens de recevoir une vidéo d'un abonné téléchargez depuis le mur de Nzui Manto. Une vidéo où on voit clairement deux jeunes armés de couteaux entrer dans le kiosque d'une dame qui fait le call-box pour l'agresser mortellement pour lui prendre tout son argent.
Ce qui m'a le plus choqué en visualisant cette vidéo n'est pas l'agression en elle-même de cette dame car c'est malheureusement une réalité au Cameroun depuis toujours mais plutôt de voir l'indifférence totale des passants face aux cris et à la détresse de la dame.
Une dame sous vos yeux se fait violemment agressée en plein Akwa et en pleine journée par deux jeunes et personne autour n'essaye de lui apporter assistance. Les gens s'en foutent et passent devant le lieu du drame comme si de rien n'était malgré les cris d'alerte de la dame.
Pourtant il suffisait pour toutes les dizaines de personnes qui ont assisté à la scène de fermer ces gars à l'intérieur du kiosque pour leur faire leur fête mais les gens passaient et fuyaient en continuant leur chemin comme si de rien n'était.
Peut-être c'est moi qui suis animal de penser qu’aider cette dame était plus nécessaire que de jouer la carte de l'indifférence.
Je me suis senti terriblement triste pour cette femme qui malgré ses cris de détresse n'a été assistée par personne et j'ai compris définitivement que les Camerounais ne sont pas prêts pour faire changer les lignes au Cameroun.
L'individualisme a atteint des sommets insoupçonnés au pays. En réalité le slogan "un et indivisible" n'est plus que coquille vide depuis fort longtemps...
Un Camerounais te voit mourir sous ses yeux et ce n'est pas son problème donc ça veut dire que la solidarité entre Camerounais n'existe pas en fait. Triste et dégoûtant. Vous méritez le régime actuel très honnêtement ».