Elles s’opposent respectivement à la modification de la constitution, au machiavélisme politique et elles veulent fédérer toute l’opposition.
Selon le journal Le Jour édition en kiosque hier Edith Kah Walla «est l’un des leaders les plus actifs sur l’échiquier politique camerounais». Dans un contexte où d’aucuns pensent que le parti au pouvoir a réglé en sa faveur le jeu politique et d’autres pensent que l’opposition camerounaise peine à faire des propositions concrètes et à s’organiser, du point de vue du journal la présidente du Cameroon People’s Party (CPP) semble sortir du lot.
Kah Walla fait figure d’exception. Elle ne lésine pas sur les moyens pour ébranler le pouvoir en face», écrit le quotidien.
La preuve Edith Kah Walla aux côtés d’Hermine Patricia Ndam Njoya et Alice Sadio a mobilisé une bonne partie de la population autour du concept «le Cameroun veut l’eau».
On l’a vu aussi le 29 mars 2016 avec les partis politiques de l’opposition à savoir entre autres le Mouvement de la Renaissance du Cameroun, l’Union des Populations du Cameroun et Univers mobilisé la presse locale à l’occasion d’une conférence de presse. Une conférence qui va être annulée par le Sous-préfet de Yaoundé 4. Le point central de ladite conférence a-t-on appris ce jour, s’opposer à la modification de la constitution et la demande de l’alternance au sommet de l’Etat.
Pour ce qui est d’Hermine Patricia Ndam Njoya député de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) Le Jour la qualifie «d’adepte de la politique des résultats».
«Sa démarche lente et timide, sa voix suave et son tempérament modéré en apparence peuvent donner l’impression à ses adversaires politiques qu’elle ignore tout du réalisme politique», écrit le quotidien.
Comme preuve le journal déclare que dans sa circonscription du Noun Centre à Foumban elle s’illustre plutôt par des actions fortes.
«Ceux qui s’engagent devraient assurer le bien-être. Il s’agit de combler les besoins élémentaires du peuple : l’eau, l’habitat, l’électricité, le transport. La politique n’est pas l’appropriation n’est par un individu du pouvoir. Faire de la politique, ce n’est pas avoir les mains sales», a-t-elle déclaré. Pour elle le pouvoir doit être transparent nécessite une discipline et des résultats.
La troisième et pas la moindre est Alice Sadio la présidente de l’Alliance des forces progressistes (APF) fait partie de ces femmes qui occupent la scène camerounaise. Selon elle la modification de la Constitution et l’anticipation de l’élection présidentielle est déjà une fraude électorale.
«Si le pouvoir organise les élections cette année, cela constitue déjà une entrave à la démocratie parce que le budget de mon parti ne me permet pas de préparer les élections. Ce budget me permet juste à restructurer notre mouvement», affirme la présidente de l’AFP.