Voici les preuves le Cap Vert livre une guerre psychologique aux Lions indomptables

Selon beaucoup d'analystes sportifs camerounais, les Lions indomptables sont victimes, il y a trois jours, d'une guerre psychologique dans le cadre du match décisif Cap-Vert contre le Cameroun.

Et cette bataille mentale, entamée depuis vendredi, se poursuit avec ce communiqué de la Fédération capverdienne de football qui répond aux accusations des Camerounais.

Après les problèmes rencontrés par les Lions Indomptables à l'aéroport vendredi à Praia et dans un stade samedi, elle publie un communiqué pour donner sa version des événements.

COMMUNIQUÉ

"Dans le but de clarifier les contrevérités déclarées par la délégation de la Fédération camerounaise de football et les informations diffusées dans la presse internationale concernant la situation survenue à l'aéroport international Nelson Mandela de Praia le 5 septembre et l'incident survenu au stade de Várzea le 7 septembre.

La délégation du Cameroun a été accueillie à l'aéroport par le vice-président de la Fédération capverdienne de football (FCF), le Dr Fernando Fermino, et a suivi le protocole de la FCF.

Les procédures normales de passage à la frontière ont été respectées. La délégation, composée de 78 personnes, a été présente pendant une heure, soit moins d'une minute pour remplir la procédure administrative de chaque membre de la délégation.

Il convient également de préciser que, sans que cela soit réciproque, nous avons réglé les frais de visas de 44 membres à l’avance, facilitant ainsi les procédures de frontière. A ce propos, nous avons reçu les remerciements du chef de la délégation du Cameroun et du vice-président de la Fecafoot, M. Ahdou Karim.

À la fin de l'opération frontalière, le vice-président de la Fédération capverdienne de football, le Dr Fernando Fermino, a accompagné la délégation des Camerounais à l'hôtel.

Concernant l'incident au stade de Várzea, malgré les règlements qui n'autorisent que 2 entraînements, la FCF a mis à disposition le Stade de la Várzea pour une session d'entraînement supplémentaire à la demande de la délégation camerounaise.

Cependant, lorsque l'équipe camerounaise est arrivée au stade, il ne restait que quelques minutes avant la fin du match en cours et les joueurs camerounais ont envahi le terrain en plein match, provoquant une confusion.

Le Secrétaire Général de la FCF s'est immédiatement rendu sur place et, avec l'intervention de la police nationale, la situation a été normalisée. Les responsables camerounais ont refusé de s'entraîner, démontrant ainsi leur mauvaise foi et leur intention de créer des problèmes.

Il est important de noter que lors de la réunion technique qui s'est tenue ce matin au siège de la FCF, le Commissaire du match a demandé si les délégations avaient des réclamations à faire et la délégation camerounaise n'a présenté aucune réclamation ni protestation.

La FCF précise également que l'équipe camerounaise a effectué son premier entraînement officiel au Stade National, lieu du match, le 6 septembre, et son deuxième entraînement la veille du match, lundi.

Par conséquent, les accusations portées par la délégation des Camerounais sont totalement fausses et déraisonnables et reposent sur une tentative de créer des « affaires » qui n'existent pas".

Praia, 8 septembre 2025.

Fédération Cap-Verdienne de Football