Voici pourquoi la CRTV ne voulait pas diffuser les images de la visite de Paul Biya en Russie

La CRTV (Cameroon Radio Television) n'a pas diffusé aux premières heures, la première visite historique de Paul Biya en Russie. Après plusieurs alertes des hommes de médias et lanceurs d'alertes, la télévision nationale a finalement pris les choses en main.

Pour Shance Lion , les raisons pour lesquelles la CRTVweb n'a pas au départ voulu diffuser, les images du Président Biya en Russie sont dues au fait que l'actuel Management de la CRTV est pro-occident. « Donc une visite du Président BIYA étant contre-productive pour la visibilité des occidentaux dans l'opinion publique camerounaise alors, il ne fallait même pas en parler, jusqu'à ce que nous leur forçons la main à coup de publications d'alertes », indique le lanceur d'alertes.

« Dans certains milieux de communication, la diffusion de la visite d'un Président est perçue comme un sondage d'opinion, ce qui pourrait renseigner sur ce que, le peuple pense des relations entre notre pays et tel autre pays », poursuit il avant de donner l'exemple concret.

« Tenez par exemple sous nos pressions, la CRTV a été obligée de diffuser le discours du Président au sommet économique Afrique-Russie, voyez par vous-mêmes les statistiques au moment où nous faisons cette publication:

Près de 2600 partages

Près de 2200 commentaires

Près de 12.000 likes et autres cœurs, dont aucune interaction à connotation négative.

Près de 500.000 vues.

Ça c'est seulement sur la page Facebook de la CRTV, nous ne comptons pas les autres plates-formes médiatiques, qui ont été aux côtés de la délégation Camerounaise lors de ce sommet telles que: For You MEDIA Africa ou Afrique Média et Votre Plate-forme SHANCE LION, qui a relayé avec l'aide de Cabinet Civil Prc et Cellcom PRC de bout en bout ce sommet historique pour l'Afrique et pour notre pays le Cameroun », précise-t-il.

Voilà en quelques chiffres, ce que l'opinion pense de cette visite et de la poursuite de la coopération avec la Russie et c'est ce que le CRTV ne voulait pas que l'on sache.