Samuel Eto'o fils et Patrice Motsepe, pdt de la CAF
Selon Jean Crépin Nyamsi, proche de Samuel Eto'o fils, le Conseil de Samuel Eto'o a adressée une correspondance à la Confédération africaine de Football (CAF). Dans cette correspondance, les avocats du président de la Fécafoot disent attendre toujours le verdict de la CAF concernant la décision du Conseil de discipline par rapport à leur client.
En effet, Samuel Eto'o, attend toujours ce verdict. Ses avocats ont envoyé hier, 17 février 2025, un courrier à la CAF pour obtenir la communication de la décision du jury d'appel.
Une décision dont la communication est en retard et dépasse les délais prévus. Il est important de noter que Samuel Eto'o a besoin de ce verdict pour contester devant le Tribunal arbitral du sport le rejet de sa candidature pour un poste au comité exécutif de la CAF. Les élections sont prévues pour le 12 mars prochain au Caire, en Égypte.
VOICI LA LETTRE DU CONSEIL DE ETO'O
Objet : Relance et mise en demeure – Transmission de la Décision du Jury d’appel dans l’affaire DC23137
Affaire : Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) & M. ETO’O Fils Samuel c/ Confédération Africaine de Football (CAF)
Madame, Monsieur,
Nous vous adressons la présente afin de relancer, avec insistance et en ultime recours, notre demande de communication de la décision du Jury d’appel de la CAF dans l’affaire référencée en marge, mise en délibéré depuis le 8 janvier 2025.
Par courrier du 13 février 2025, nous avions déjà sollicité cette transmission, sans recevoir la moindre réponse à ce jour. Nous constatons avec étonnement que ce silence persiste, alors même que l’ensemble des délais annoncés ont été largement dépassés.
Cette situation est anormale et injustifiée. Le Jury Disciplinaire de la CAF statuant sur les mêmes faits, avait rendu sa décision en dix (10) jours. Or, en ce qui concerne l’appel, quarante-et-un (41) jours se sont écoulés sans qu’aucune décision ne nous ait été notifiée.
Ce retard injustifié soulève de légitimes interrogations sur l’origine du blocage et sur d’éventuelles manœuvres administratives tendant à retarder la communication d’une décision pourtant attendue.
Nous rappelons que toute entrave volontaire ou négligence dans la transmission d’une décision judiciaire interne constitue une violation des principes de transparence et de bonne gouvernance régissant les institutions sportives.
L’absence de communication de cette décision porte directement préjudice à la FECAFOOT et à Monsieur ETO’O Fils Samuel, en les privant de leur capacité d’exercer pleinement leurs droits et d’adopter les suites qui en découlent.
Par ailleurs, ce retard intervient dans un contexte où cette affaire a été invoquée pour écarter la candidature de Monsieur ETO’O Fils Samuel au Comité Exécutif de la CAF, ce qui alimente des doutes sérieux quant aux motivations réelles de ce retard qui ressemble le temps passant, à une obstruction administrative.
Compte tenu de ces éléments, nous escomptons un retour de votre part un délai de 48 heures à compter de la réception de la présente :
- Soit, pour communiquer la décision du Jury d’appel de la CAF rendue dans l’affaire DC23137.
- Soit pour fournir une explication claire et documentée sur les causes du retard anormal de ce délibéré.
À défaut de réponse sous ce délai, nous nous n’aurons pas d’autres choix que d’engager sans autre préavis toutes les actions nécessaires à la sauvegarde des intérêts de nos clients.
Nous comptons sur votre diligence pour mettre fin à cette situation préjudiciable.
Dans l’attente de votre réponse dans les délais impartis, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.