L’une des conséquences directes du vol est la mort ou la prison. Plusieurs frères spécialistes de la manœuvre ont été pris la main dans le sac. Et ils ont été tués par le propriétaire de l’objet qu’ils sont venus voler, devant une foule revancharde dans laquelle se trouvaient aussi d’autres personnes victimes de vol par le passé.
Ce que le lanceur d’alerte Nzui Manto qualifie d’accident de travail à Maroua, a mortellement fauché les brigands qui n’ont pas eu de chance sur ce coup-ci.
« Accusés de vol et arrêtés par la population, trois (03) frères périssent sous des roues enflammées », informe la source susmentionnée.
En réalité dit-il, « le quartier Mahil B (orthographe peut-être pas correcte) a été au centre d'un film d'horreur à l'issue mortelle ».
Les faits sont que « trois (03) frères, tous mariés dont certains avec des enfants comme le rapportent des témoignages, avaient décidé d'aller "voler" selon les mêmes sources ».
« Décision qui leur fût fatale car, rencontrant la mort lors de l'opération. Une foule furieuse substituée en juge de la rue condamna à mort les trois (03) frères », précise Manto.
En effet, « c'est sous des pneus enflammés que les secours dépêchés sur les lieux ont tenté de leur venir en aide malheureusement, sans succès ».
Voilà une très intrigante nouvelle qui devrait dissuader d’autres voleurs à continuer sur leur lancée. Il devient de plus en plus raisonnable d’abandonner la pratique fainéante pour se consacrer à une activité génératrice de revenus peu importe sa grandeur.
Il y a quelques heures, nous informons aussi qu’un jeune surnommé Pitou a doublé sa tante qui l’accueillait pourtant bien et le nourrissait comme cela se doit dans la capitale économique du pays.
« Après avoir eu le fax que sa tante a décaissé 2,5 millions de francs CFA, il envoie son combi l'embrouiller et chicotte l'argent avant de prendre une violente tangente. C'est à l'âge de trois (03) ans que la tante récupéra Tomg Sianto Ulrich, le nourrit, l'éduqua comme son propre fils jusqu'à l'université. La pauvre femme ignorait que le petit serpent dont elle prenait soin pendant toutes ces années allait grandir et l'avaler », a informé Manto.
Pour la suite, « après avoir décaissé la somme de 2 500 000 francs, toute joyeuse et surtout ne se doutant de rien, la tata rejoignit la maison où l'accueillit son neveu Pitou. Elle reçoit un coup de fil de l'homme, mit l'argent dans sa chambre puis se rendit séance tenante à Nkonlbong retrouver ce dernier. Pitou s'empressa aussitôt dans la pièce et retrouva sans le moindre effort le magot ». Il s’est enfui à l'heure où nous mettons en ligne ces mots.