Jean Crépin Nyamsi, s'en est pris à l'opposition camerounaise après le meeting du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ce samedi. Pour ce dernier, on ne peut pas gagner une élection face à une dictature enracinée.
« L'union de l'opposition reste l'unique option pour y arriver. Pendant que le RDPC peaufine sa stratégie avec Elecam, le personnel de la supervision des listes électorales nommé par le camp d'en face, l'Assemblée Nationale aux mains du camp d'en face, le Conseil Constitutionnel pareil. N'en parlons même pas du code électoral qui n'aura jamais de modification sans pression et nous voulons faire une démonstration de force dans les stades », estime t il.
« Les conséquences jadis ne sont pas une leçon de vie pour vous chers leaders de l'opposition ? Moi, Dr Jean Crépin Soter Nyamsi, j'appartiens à une génération digitalisée et mon cerveau fonctionne plus vite que le train "THALYS". Une élection avec le code électoral actuel, 30 millions de militants encartés dans les partis politiques de l'opposition, nous ne gagnons pas le RDPC », soutient-il et d'ajouter que « l'épreuve de force c'est maintenant et il n'ya que l'union des partis politiques de l'opposition pour faire reculer le RDPC. »
Pour Nyamsi, « la politique ne sera jamais le voir bébé. En politique, en éliminant l'adversaire froidement, il va en prison, en exil ou il renonce définitivement a faire de la politique. Les amis d'hier empoisonnent les amis pour avoir le contrôle exclusif (Gabon), le frère Président peut donner 50 ans de prison a son frère de sang ( Togo), le fils tue le papa pour prendre le pouvoir (Congo Kinshasa), Le Président piège un candidat sérieux dans un hôtel avec une femme de chambre et ta carrière politique est terminée (France). En politique, on ne se fait pas cadeau. On boit ton sang et on avance. »
« Si nous voulons prendre le pouvoir en 2025, il faut éviter les histoires de démonstration de force des meetings. L'actualité doit être le "Code électoral" et ceci ne peut être que dans le cadre de l'union de l'opposition. Au cas contraire, je ne respecterai aucun parti politique de l'opposition au Cameroun. Vous êtes tous les folkloristes politiques. Je reste disponible pour enseigner les stratégies politiques : comment gagner une élection face une dictature à l'opposition Camerounaise », a-t-il conclu.