Il est l’un des auteurs de l’enquête sur les voyages «couteux» du Président de la République. Il pense qu’au lieu de parler de complot dans cette affaire, les «vénérables universitaires» doivent apporter des éléments contradictoires à ce qui est écrit.
Notre confrère Félix Cyriaque Ebolè Bola en service au quotidien Mutations a accordé un entretien au quotidien Le Jour. L’objet de cet entretien porte sur la question des voyages qualifiés «couteux» de Paul Biya le Président de la République (PR). Les enquêtes faites autour de ce sujet, ayant suscitées les sorties des pontes du régime qui évoquent la thèse du complot contre le PR, le journaliste Félix Cyriaque Ebolè Bola dans les colonnes du 2 mars 2018 de notre confrère demande que les faits contradictoires soient mis sur table.
«La thèse du complot est le propre de ceux qui n’ont pas d’arguments. Et la force d’une démocratie tient à la valeur des arguments. Ne comptez pas sur moi pour fomenter, ni même participer à une quelconque combine. Demandez donc à ceux dont de véritables universitaires – qui s’agitent autour de cette enquête d’apporter des éléments contradictoires à ce qui est écrit. Ils n’en ont pas. C’est ainsi que fonctionne notre Cameroun aujourd’hui», déclare Félix Cyriaque Ebolè Bola.
Sur la sortie de Joseph Anderson Le président du conseil d’administration de la Société d’Editions et de presse du Cameroun (SOPECAM), le journaliste pense que «certains de la position de Joseph Anderson Le ont fait pire que lui dans le registre de l’autodérision». Il ajoute «mais ça ne les a pas empêché de de se retrouver du jour au lendemain en délicatesse avec la justice de leur pays. Je ne le lui souhaite pas. Dans sa supposée mise au point, il tente de battre en brèche la précision faisant état de la consultation des archives de Cameroon Tribune pour comptabiliser le nombre de jours passés à l’extérieur par le Président Biya sur une période bien déterminée. Posons donc seulement cette question au PCA de la SOPECAM : pense-t-il sérieusement qu’en dehors de cette entreprise, personne ailleurs ne dispose d’une collection du quotidien à capitaux publics depuis 1982, au moins ?».