Plusieurs Camerounais très actifs et très critiques envers le régime Biya sur les réseaux sociaux et les médias, savent qu'ils seront arrêtés et déposés en prison, dès qu'ils mettent les pieds au Cameroun.
Dans ce lot de Camerounais, il y a l'artiste Valséro, la cadre du MRC Aissatou Bouba Dalil, mais aussi l'intrépide Wilfried Ekanaga. Ce conseiller de Maurice Kamto qui a aussi quitté le Cameroun depuis de nombreuses années, a dévoilé dans une publication que le régime de Yaoundé espère que les autorités de son pays d'accueil le rapatrient, afin qu'ils puissent l'envoyer à Kondengui.
Il dévoile ce plan dans la sortie ci-dessous:
"Voici un immigré clandestin en cravate. Son nom est Emmanuel Macron, à qui les autorités nigériennes ont dit : « Retire ton ambassadeur de chez nous ». Et lui de leur répondre : « Je ne reconnais pas votre gouvernement. L'ambassadeur ne partira pas.»
Conséquence logique, moi aussi en tant que sans-papiers en France, je peux dorénavant dire à la police en cas de contrôle : « Je refuse de partir d'ici. Car je ne reconnais pas le régime Macron, vu qu'il a été installé là par les banques et les réseaux Bilderberg, à coup de lobbying médiatique et de coups bas politiques.»
Autrement dit, nous allons désormais appliquer un principe élémentaire des relations bilatérales : le principe de réciprocité.
Donc, à tous les biyayistes wamakouliens et tribalo-affamés qui espèrent me voir rapatrié au Cameroun pour finir à Kondengui aux côtés d'Amougou Belinga le Cannibale, je vous donne rendez-vous dans 2035 années.
Vous attendrez longtemps, très longtemps, quand la poule aura, aussi les dents, et quand vous verrez, les pattes de la sardine... Choubaa !"