Dans une lettre adressée en novembre 2013 au président de la République, le talentueux artiste-auteur compositeur, Roméo Dika, invoquait une «blessure» qui aurait pu l’amener à demander l’asile «auprès d’une mission diplomatique étrangère»
Philemon Yang, toujours à la tête du gouvernement, était alors accusé de «détruire [sa] vie» à travers son ex-épouse, Chantal Ayissi. Moins de deux ans plus loin, l’acrimonie du Premier ministre ne semble pas avoir baissé, au contraire ! L’auteur des déclarations ci-contre n’attribue pas seulement ses propres malheurs à M. Yang. La guerre passionnelle embrase aujourd’hui tout le milieu de la culture en général, et du droit d’auteur en particulier, avec des tentatives d’instrumentalisation et des incitations au soulèvement, venant de celui qui est censé garantir le respect de l’éthique et la paix sociale : le Premier ministre en personne. Membre agissant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc, au pouvoir), Roméo Dika affirme avoir fait le deuil de son blues sentimental avec Chantal Ayissi -elle aussi artiste au talent avéré- mais se dit toujours persécuté par un homme dont il s’interroge quant aux visées réelles par rapport à la même femme.
Des mauvaises langues soutiennent même que c’est M. Yang Philemon qui serait à l’origine du crash entre les deux stars. Le concubinage entre Chantal et Philemon datant du temps où ce dernier officiait à la présidence, en qualité de secrétaire général adjoint n°1. M. Dika donc prend l’opinion publique à témoin, et continue de s’inquiéter sur sa propre sécurité. L’échange qui suit, nous l’espérons, pourra permettre d’apaiser les passions et de ramener notre Pm national à de meilleurs sentiments. Pour le bien de la République dont il est l’un des maillons. Surtout que M. Dika n’a plus rien à voir avec ce que M. Yang, lui, semble adorer.