Le Syndicat voulait donner des explications sur la grève générale annoncée pour le 25 septembre prochain.
La conférence de presse du Syndicat national des conducteurs et transporteurs urbains et interurbains du Cameroun (SYNACTUIRCAM) prévue le 18 septembre 2017 à la bourse de travail à Yaoundé, n’a pas eu lieu. La raison est qu’elle a été interdite par le Sous-préfet de Yaoundé 2ème. Dans l’arrêté signé par l’autorité administrative, elle indique que les motifs justifiant sa décision sont le non-respect des formalités légales visant à la déclaration préalable et les menaces à l’ordre public.
Dans les colonnes du 19 septembre 2017 de notre confrère Le Jour, Augustin Ngangoa l’organisateur de la conférence de presse explique «comme à l’accoutumée, nous tenons nos réunions de travail dans nos différents bureaux sans la moindre autorisation. Avant notre arrivée ce matin du 18 septembre, les lieux étaient encerclés par les forces de maintien de l’ordre».
Celui-ci poursuit «conformément à la loi en vigueur portant code du travail et les différentes conventions sur la liberté syndicale et la protection des droits syndicaux ratifiés par le Cameroun, les locaux des syndicats sont des lieux inviolables, dans lesquels nous pouvons tenir des réunions sans déclaration».
Il y a de cela quelques semaines le SYNACTUIRCAM a annoncé une grève générale pour le 25 septembre prochain. Le Syndicat veut protester principalement contre le transport clandestin qui s’intensifie de plus en plus, malgré la présence du Comité national de lutte contre le transport routier clandestin.
Avec la conférence de presse, le SYNATUIRCAM tenait à apporter des éclaircis sur ses différentes préoccupations. Des préoccupations qui en plus d’être liées aux transports clandestins, portent aussi sur la question du prix du carburant, la sécurité sociale des travailleurs dans le secteur du transport et les insécurités routières. En dépit du fait que la rencontre n’a pas eu lieu, le Syndicat affirme maintenir sa grève.