La capitale camerounaise, Yaoundé, prévoit la mise en place d’un projet ambitieux de Bus Rapide Transit (BRT) pour améliorer la mobilité urbaine dans la ville. Lors d’une réunion récente à la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY), il a été annoncé que le corridor pilote du projet reliera Olembe, au nord, à Ahala, au sud, sur une distance de 22 km.
Ce projet, baptisé « Trans-Yaoundé », devrait réduire le temps de trajet entre les deux points de 80 à 65 minutes et offrir un service amélioré à environ 43 000 passagers par jour dès sa première phase. La seconde phase, prévue pour doubler ces chiffres, est également en cours de planification.
Les travaux devraient commencer en 2026, avec une mise en service envisagée pour 2028, sous réserve de l’obtention des financements nécessaires. Ce projet est financé conjointement par l’Union européenne, la France et l’Allemagne, pour un montant total de 4,4 milliards de FCFA.
La ville de Yaoundé, confrontée à une croissance démographique rapide et à des défis de pollution atmosphérique dus aux émissions de dioxyde de carbone, considère ce projet comme une réponse durable à ses problèmes de mobilité. Avec un parc automobile en augmentation constante et un système de transport actuel jugé dangereux, le BRT offre une alternative sûre et efficace pour les habitants de la capitale.
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large de modernisation du secteur de la mobilité, visant à améliorer la qualité de vie des citoyens, à dynamiser l’activité économique et à renforcer la sécurité dans la ville. Il est également en ligne avec le Plan de mobilité urbaine durable (Pmus) de la CUY, qui vise à transformer Yaoundé en une ville plus accessible et plus agréable à vivre d’ici 2035.