Dans les régions de l’Est et de l’Extrême-Nord, le Cameroun a été visé à maintes reprises par des bandes armées et terroristes. En cause, la porosité des frontières terrestres et aériens et des contrôles moins rigoureux. Dans les aéroports, les terroristes ont souvent tenté d’opérer et de perpétrer des attentats.
Le mémorandum signé entre les gouvernements américain représenté par l'ambassadeur, Michael Stephen Hoza et camerounais par le délégué général à la sureté nationale (Dgsn), Martin Mbarga Nguelé répond à ce tableau peu reluisant de l’état de la sécurité au Cameroun.
Il s’agira pour les États-Unis d’apporter une assistance technique au Cameroun dans le contrôle des flux aux frontières. Cela se fera concrètement à travers l’installation aux postes de frontières et aéroports d’un système d’identification comparatif, qui sera exploité par la Police des frontières.
« Cette assistance s’appuie sur un partenariat très profond entre les forces de sécurité contre les menaces barbares dans le monde. Boko Haram est une barbarie, un cauchemar pour l’humanité. Nous devons tout faire pour assurer un avenir radieux à nos enfants », a indiqué l’ambassadeur américain, Michael Stephen Hoza.