Cette commission voulait entre autre s’enquérir de l’état des personnes rapatriées du Nigéria, dont Ayuk Sisuku.
Comme plusieurs autres associations, groupements et même individus, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDHL) s’est heurtée au refus des autorités, alors qu’elle avait manifesté sa volonté d’accéder aux pénitenciers de Yaoundé. Question entre autres de s’enquérir de l’état de la cinquantaine de personnes rapatriées du Nigéria, dont Ayuk Sisuku, leader du mouvement sécessionniste au Cameroun. Cette information a été revélée au cours de la 24e session de cette commission dont les travaux se sont récemment tenus, peut-on lire dans le trihebdomadaire L’œil du Sahel du vendredi 11 mai 2018.
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« Il est important de relever que la CNDHL s’est vu refuser l’accès à certains lieux de détention à Yaoundé, particulièrement en ce qui concerne les suspects qui avaient entrepris une grève de la faim, les quarante-sept suspects rapatriés du Nigéria notamment, ainsi qu’une victime blessée par balle et hospitalisée à l’hôpital central de Yaoundé », scande Dr Chemuta Divine Banda, président de la CNDHL.
Des difficultés qui semblent se limiter seulement dans les pénitenciers de la ville de Yaoundé. Car entre temps, la CNDHL a continué de traiter des requêtes et effectué d’autres visites de terrains. L’on apprend en effet du journal qu’une mission d’établissement des faits concernant la situation dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest s’est effectuée du 5 au 8 février dernier. Dans le même sillage, des visites ont été effectuées courant janvier dernier au pénitencier de Monatélé dans la région du Cnetre, mais également dans les régions de l’Est et de l’Extrême-nord.
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Pra ailleurs, le Dr Chemuta Divine Banda s’est insurgé cintre « certaines autorités qui donnent des instructions diaboliques à la population, créant et promouvant un climat de peur et d’insécurité généralisées. Des instructions demandant aux populations de fuir leurs domiciles pour des environnement plus « sûrs » et ceux relatifs aux villes mortes, ainsi qu’à la fermeture des écoles », a-t-il commenté en revenant sur la situation sécuritaire dans la région du Nord-ouest.