Le Père Bouli Ndongo Ghislain Aimé, prêtre exorciste de l'Eglise Catholique Orthodoxe, a reçu d'un malfrat, plusieurs coups de poignard sur l'épaule, non loin de la région du cœur. Curieusement, la lame du couteau ne l'a pas transpercé.
Lorsque Nostradamus disait que le 21 ème siècle sera celui de la montée de l'antéchrist, il ne croyait pas si bien le dire. Cette prophétie tient la route depuis pas mal de temps dans le monde sublunaire et le Cameroun n'est pas en reste. Il ne se passe plus de jours sans que la chronique mondaine ne parle des histoires abracadabrantes, allant même jusqu'à défier l'entendement humain, pis relevant de la méta-mathématique. En effet, il nous est revenu selon nos sources que, le Père Bouli Ndongo Ghislain Aimé, Prêtre de l'Eglise Catholique Orthodoxe, est convié pour dire une messe à Douala.
(Dimanche 26 mars 2023). Seulement, comme il n'y a pas roses sans épines, il fera face à une panne de voiture car, il est question pour lui de voyager nuitamment et ce, flanqué d'un membre de la chorale.
Selon nos informations, la panne survient au quartier "Ekounou" vers minuit et ne pouvant pas laisser le véhicule de peur qu'il ne soit cambriolé, «le vicire du christ » prend sur lui de passer la nuit surplace et attendre l'arrivée du mécanicien, qui viendra remédier à la situation. Le Père Bouli Ndongo Ghislain Aimé décide de casser le siège passager et s'allonge, histoire de se reposer un tant soit peu. Sur le siège arrière de sa voiture (Camry, avec pour plaque minéralogique: Ce 017ix. Dans la voiture, est deposée sa soutane noire, son étole de couleur violet, son livre de prière et dans la malle arrière, sa valise de Prêtre.
Il dépose également ses téléphones dans le coffre qui jouxte le levier de vitesse. « La choriste, dira-t-il, est allongée sur le siege du chauffeur. La vitre avant coté passager, où je me trouve est légèrement baissée, question de faire passer un peu d'air. Nous plongeons dans les bras de Morphée (le dieu du sommeil, Ndlr). Aux environs de deux heures du matin, je suis tiré. de mon sommeil et je suis surpris de faire face à un inconnu qui a réussi à ouvrir la portière côté chauffeur où se trouve allongée et endormie la choriste. Cet inconnu armé d'un long couteau menace de me poignarfer. Je ne perds pas mon courage et je vais le menacer en ces termes :' mon fils, tu prends le courage la où pour venir me tuer dans ma voiture '. Et pendant ce temps, l'acolute du bandit n'a de cesse d'enfoncer avec la force de ses poignets, son long couteau à travers la vitre baissée par des coups de poignard sur mon épaule. Chose étrange le poignard ne me transperce pas mon corps.
Une fois de plus, je menace le bandit qui fait face à moi et a, le bras paralysé pis, tétanisé, dans l'impéritie de me poignarder comme s'il y a une force qui le retient et un peu comme s'il voyait un visage affreux en lieu et place de moi(sic) » , raconte blême de peur, le père Bouli Ndongo Ghislain Aimé. Il poursuit toujours dans des réminiscences : « Dépassé par les évènements et toutes affaires cessantes, ce dernier va sortir et prendre la poudre d'escampette.
Son complice de l'extérieur prendra également ses jambes à son cou. »
Soutane et livre de prières
Selon nos sources, jusque-là, le prêtre est à mille lieues d'imaginer les dégâts causés dans son véhicule. Il va ouvrir à son tour la portière de sa caisse et ce, de l'intérieur car, il est à noter que le bandit de l'extérieur qui poignardait sans succès le ministre du culte, cherchait à ouvrir la portière en même temps, mais n'a pas réussi son coup. Des mêmes sources, le recteur (autre appellation de ce prêtre) une fois hors de la voiture, va inspecter icelle et rendre grâce à Dieu qui lui a permis d'avoir la vie sauve.
L'ecclésiastique va alors ouvrir son véhicule et se rendre à l'évidence du miracle : les téléphones du prêtre et de la choriste sont dans le coffre et pourtant, selon nos informations, le malfrat qui a ouvert la portière durant leur sommeil, a pourtant réussi à emporter le plastique qui contenait la soutane du prêtre, son étole et son livre de prière sans oublier que, le même délinquant a réussi à démonter le rétroviseur de l'intérieur et l'a déposé dans le coffre où se trouvait, les trois téléphones portables et une somme de 7 000 Fcfa, qui a échappé à sa vigilance.
Le prélat se rendant compte par la suite que le plastique où se trouvaient sa soutane et tout le saint Frusquin, a disparu, va essayer autant que faire se peut, de suivre la piste empruntée par ces forbans des temps contemporains. Quelle n'est pas sa surprise de constater que sa soutane se trouvait à même le sol ! Il lancera alors la main sur le cœur: « Seigneur, que ce soit le dernier acte macabre posé par ces hors-la-loi en cette période de carême. Ils ont voulu attenter à nos vies et tu ne le leur as pas permis. Qu'à leur tour, ta justice divine s'abatte sur eux (sic). Qui pis est, le téléphone du prêtre étant complétement déchargé, et le chargeur ayant changé de main, il sera dans l'incapacité d'envoyer les prières matinales, un exercice quotidien dans le forum des Chrétiens dont il a la charge spirituelle. Les choses étant revenues à la normale, le mécanicien va arriver aux aurores et remédier à la panne. Entre temps, la choriste va illico presto acheter un chargeur, histoire de se reconnecter et passer des Voices aux chrétiens de la ville de Douala qui étaient sans nouvelles du prélat. Traumatisée au plus haut point, la choriste n'a plus tenu à reprendre la route. Après un instant de pause pour une méditation transcendantale, le père Bouli Ndongo prendra le chemin de la capitale économique : « c'est un miracle sans pareil de recevoir plusieurs coups de poignard à l'épaule sans que, la lame du coutenu du bandit ne te transperce.
C'est véritablement un miracle qu'une personne qui veut nous frapper avec son sabre en plein cœur, reste immobile et incapable de poser son acte odieux (resic) » .
A tout prendre, le père Bouli Ndongo Ghislain Aimé est, il faut le noter, Aumônier militaire pour le compte de l'Eglise catholique « Néo-Orthodoxe » et prêtre exorciste, curé de la paroisse « Sainte claire de Lada » et vicaire de semaine à la paroisse orthodoxe de Mvog Ada. Il est bien connu dans l'armée camerounaise singulièrement dans la Gendarmerie et le quartier général où, régulièrement, il est présent pour des offices religieux.