Au Cameroun, les membres de la diaspora ne sont plus les seuls dans le viseur des empoisonneurs. Un jeune homme a perdu la vie cette semaine à Yaoundé quelques jours après avoir annoncé à ses collègues qu’il a obtenu son visa pour le Canada.
Yannick Bekemen, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’a pas imaginé un seul instant que sa bonne nouvelle pouvait lui causer la mort. C’est donc tout naturellement qu’il aurait raconté à ses collègues son intention de quitter le pays compte tenu de ses conditions de travail qu’il n’apprécie pas.
« Employé dans la société INTERSIS à Bastos,quartier huppé de la capitale,Yannick Bekemen qui pourtant se confiait chez un proche sur les mauvais traitements dont il était victime au sein de son boulot a malgré tout annoncé la bonne nouvelle à ses collègues à savoir : l’obtention de son visa pour le Canada », rapporte N’zui Manto.
Yannick Bekemen a commis une erreur fatale en partageant avec ses camarade un plat de manioc avec de l’okok. Une fois à la maison. Il ressent des douleurs qui vont l’emporter avec la complicité des hôpitaux défectueux du Cameroun.
« Jeudi de la semaine écoulée un de ses collègues le nommé MOSES a apporté un thermos contenant l’okok avec du manioc proposant de manger ce met entre collègues. Mets qu’il avait commandé au restaurant de leur lieu de service. Ce qui fût chose faite.
De retour chez lui à 19h Yannick se sent mal et son cas s’aggrave à 3 h du matin: vomissements et diarrhées ! Yannick de vive voix déclara ceci : « Ekié c’est toujours pour le voyage ci qu’on veut me finir ? », indique la source.
Le jeune homme n’a pas été pris en charge jusqu’ à sa mort.
« À 6h du matin et conduit de toute urgence à l’hôpital JAMOT on leur annoncera que « la machine est en panne !» Pendant 45 minutes Yanninck va lentement agoniser devant la porte de l’hôpital et rendre son dernier souffle… », précise N’zui.