La capitale est en état de choc avec ce nouveau drame qui frappe de plein fouet les membres de la famille de la victime et laisse bouche béante toutes les personnes qui ont vu le cadavre.
Le lanceur d’alertes Paul Chouta décrit la situation en des termes très inquiétants : « C'est un crime rituel qui endeuille toute une famille et pose un véritable problème de sécurité à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun où les agressions semblent avoir élu domicile ».
Le cyber journaliste rappelle qu’il y a deux (02) jours, « nous publions l'avis de recherche de dame Ndjoumsi Martine Désiré avec sa photo à l'appui. On était loin d'imaginer qu'elle est tombée entre les mains des assassins qui ont décidé de lui ôter la vie, d'enlever ses yeux, quelques doigts, etc. et de jeter son corps dans une broussaille au lieudit quartier Barrière en périphérie de Yaoundé ».
Les faits sont que, d’après les témoignages des membres de sa famille, « dame Ndjoumsi Martine Désiré est partie de Douala pour assister à un deuil à Yaoundé le 13 juillet dernier. Arrivée à l'agence sise au quartier Mvan à Yaoundé, elle a appelé son frère ainé avec qui elle devait se rendre au lieu du deuil, mais celui-ci n'étant pas disponible, lui a plutôt indiqué l'itinéraire à prendre. C'était aux environs de 21 heures. Quelque temps après, son téléphone ne sonnait plus et aucun membre de sa famille n'avait de ses nouvelles. C'est ainsi que son fils va effectuer un déplacement sur Yaoundé pour se mettre à sa recherche. Son corps mutilé sera malheureusement découvert dans une broussaille au quartier Barrière ».
Paul Chouta écrit que « Selon les premiers éléments d'information, la victime aurait emprunté un taxi au niveau de Mvan ayant à bord cinq (05) hommes. Une enquête a été ouverte. Compte tenu de l'enquête en cours, la dépouille est sous scellée à Yaoundé en attendant la décision du procureur qui s'est saisi du dossier ».
Nous sommes en mesure de dire que Ndjoumsi Martine Désiré avait trois (03) enfants qu’elle laisse orphelins et un mari devenu veuf du coup.