Yaoundé : fuite des images d'un DG très connu et une candidate lors de l'entretien d'embauche

C’est une pratique immorale devenue malheureusement courante depuis des années maintenant : une partie de plaisir contre un poste dans une boîte. Les directeurs et directrices d’entreprises ne se contentent plus uniquement des compétences des candidates ou candidats qui viennent déposer leur curriculum vitae (CV) pour une demande d’emploi.

C’est ainsi que lors des entretiens d’embauche, de plus en plus de DG irresponsables exigent des futures employées qu’elles se déshabillent et montrent ce qu’elles savent faire. Un refus est souvent synonyme de renvoi. Adieu alors au job !

Le choix est cornélien. La plupart des jeunes filles qui tiennent à l’emploi commettent l’erreur de dire oui et de se donner au directeur, en contrepartie du poste. Seules quelques-unes arrivent à résister, à garder intacte leur dignité et à fermer fort la porte derrière elles.

Le comble est que certaines scènes, dans les bureaux de ces patrons d’entreprises bandits, sont filmées. Souvent à l’insu des candidates qui sont plus tard abasourdies et chagrinées de tomber sur des vidéos de leurs ébats sur les lieux de travail, publiées sur la toile.

C’est le cas de cette jeune camerounaise sur les images qui a bien accepté de troquer son corps contre un poste dans l’entreprise de ce fameux patron à Yaoundé dont le visage se fait voir. Les discussions engagées sur les réseaux sociaux indiquent qu’il s’agit d’un homme marié et bien connu dans le pays.

Le monsieur serait très friand de la pratique perverse et ne serait pas à son premier essai. Mais pour l’instant, aucun nom n’a fuité, ni celui de la fille, ni celui de l’homme, encore moins celui de l’entreprise en question.

Cette histoire rappelle une autre. Celle de la jeune actrice Léa Monkam dont les photos ont été divulguées. L’affaire a fait beaucoup de bruits dans la ville, à tel point que Léa Monkam a dû prendre la parole pour s’expliquer.

« Je n’arrive pas à dormir. Même ma famille ne me laisse pas, tout le monde me demande des explications sur quelque chose que je ne connais pas. Vous voulez savoir quoi ? Oui je suis une femme, une jeune comédienne, c’est vrai que j’étais dans ces locaux pour un contrat, pour ceux qui veulent tous les détails comme si vous êtes des enquêteurs.

Voilà c’est de là que viennent ces images mais je vous assure que tout ne s’est pas passé comme vous voyez là. La personne qui a publié ces images-là est mal intentionnée, très mal même à la limite méchante […]. S’il vous plaît, ne me lancez plus les mots qui me font mal, je ne suis pas comme ça, ne me jugez pas », avait-elle lancé.