C’est un fait qui arrive presque trop souvent sur le territoire, aussi malheureux que cela soit. Tout le monde en conviendra avec nous que ce n’est pas normal, dans un pays légalement constitué, avec des gouvernants désignés pour assumer des missions régaliennes.
Chaque citoyen paie ses impôts ainsi que des taxes pour que ces moments venus, qu’il n’y ait aucune difficulté à trouver la meilleure solution possible. Mais les autorités policières n’en font qu’à leur tête. Elles rechignent le travail pour lequel un salaire leur est garanti à la fin du mois, ça c’est sûr.
La situation que nous nous apprêtons à raconter aux lecteurs s’est produite dans la capitale politique Yaoundé, là où se trouvent pourtant les grandes institutions de la République. L’action policière y est bizarrement trop lente et inappropriée.
On a déjà entendu à plusieurs reprises dire que des sapeurs-pompiers sont arrivés sur un site où un incendie est déclaré, sans eau pour éteindre le feu. Quelle est alors la raison de leur présence, peut-on se demander.
« Une jeune femme dépressive est morte devant le portail d’un domicile où elle avait trouvé refuge depuis deux (02) jours », apprend-on. C’est au quartier Éleveur qu’une « étrange jeune femme avait attiré l’attention des habitants du quartier depuis deux jours, temps qu’elle avait passé assise à l’entrée d’un domicile ».
La source raconte que selon des témoins, la jeune femme n’adressait pas la parole et restait silencieuse. Son attitude l’avait d’ailleurs confondue à une folle. Son corps sans vie a été retrouvé cet après-midi (après-midi du jeudi, ndlr) devant la résidence où elle avait élu domicile.
C’est alors que « les voisins ont appelé les pompiers, les pompiers leur ont demandé d’appeler la police, la police leur a demandé d’appeler la gendarmerie. Le cadavre de la pauvre femme n’a toujours pas bougé. RIP ma sœur. Ainsi va le Cameroun ».
C’est terrible, un cadavre délaissé dans un quartier, à la vue de tous et de toutes. Il n’y a qu’au Cameroun que ça arrive. Les trois (03) services se disputent, non pas pour aller récupérer la femme décédée, mais pour avoir le droit de laisser l’autre travailler et de ne rien faire.