Yaoundé : personne n'en revient face à sa mort provoquée par son derrière

« C'est avec beaucoup de regrets que je viens vous annoncer le décès de la petite Sidoine Monkam il y a quelques heures à l'hôpital général de Yaoundé », a écrit l’activiste Jorel Jacques Zang sur sa page Facebook.

« La petite Sidoine souffrait d'un cancer de l'anus qui nécessitait une opération d'urgence et suite à une collecte que j'avais initiée en soutien financier aux efforts de la famille et des proches, elle avait pu être opérée la semaine dernière et était toujours en réanimation », nous apprend-il.

C’est triste en effet parce que « jusqu'au bout, la petite Sidoine s'est battue pour revenir mais Dieu en a décidé autrement et aujourd'hui la souffrance l'a définitivement quittée. À votre nom, je tiens à présenter à ses parents nos condoléances les plus sincères auxquels j'associe mes regrets les plus profonds. Que ton âme puisse reposer enfin en paix et que la lumière céleste soit ta nouvelle demeure ».

La nouvelle de la mort de Sidoine fait philosopher un compatriote qui se rend compte que la vie n’est rien et qu’il faut toujours rendre grâce : « En ce jour où je célèbre mon anniversaire, le Seigneur m'accorde la grâce d'avoir un an de plus. Je réalise que c'est une grâce immense d'être en vie.

La routine c'est-à-dire l’habitude d'agir ou de penser devenue mécanique nous empêche parfois de réaliser que vivre est une grâce immense. Ce n'est pas parce que tu te réveilles aujourd'hui que demain tu vas te réveiller.

Manger est une grâce immense, ce n'est pas parce que tu manges aujourd'hui que tu mangeras demain. La santé est une grâce immense ce n'est pas parce que tu es en santé aujourd'hui que demain tu le seras.

Apprenons à apprécier, à reconnaître et jouir des grâces que le Seigneur nous donne chaque jour. Beaucoup ont dormi hier et ne sont pas réveillés aujourd'hui, beaucoup n'ont pas mangé hier. Bénissons le Seigneur pour ses miracles quotidiens.

La vie est une grâce continuelle, bénissons le seigneur pour ses biens car il est digne de louange. Ce texte est d'autant plus d'actualité que Jorel Jacques Zang vient de nous annoncer une nouvelle terrible ce matin, le décès de cette personne ».