Yaoundé prend de plus en plus la réputation d’un Far West. En effet, une nouvelle tragédie secoue à Yaoundé, où un homme nommé Sylvester Banfila, originaire de la région anglophone du NOSO, a été tué pour avoir uriné dans un champ privé. Selon les informations recueillies, Banfila était revenu d'une tontine à bord de sa moto lorsqu'il a été pris d'une envie subite d'uriner. Il a alors immobilisé sa moto et uriné sur le terrain privé situé dans le quartier de Nkolmesseng à Yaoundé.
Cependant, le propriétaire des lieux n'a pas apprécié l'acte de Sylvester Banfila et a réagi de manière violente et disproportionnée. Sans sommation, il s'est emparé d'un bâton et l'a assommé sur la tête, causant ainsi une hémorragie interne qui a conduit à la mort de la victime. Malgré les efforts des témoins qui ont tenté de le secourir, Banfila est décédé peu de temps après avoir été transporté à l'hôpital.
Cet événement tragique met en évidence la violence inutile qui peut être causée par des situations aussi banales que l'envie d'uriner. Le comportement du propriétaire du champ est déplorable et constitue un acte criminel qui doit être puni. Il est également important de souligner l'importance de respecter les propriétés privées, mais cela ne doit pas justifier l'usage de la violence.
En outre, cette tragédie soulève des questions plus larges sur la sécurité et la protection des citoyens au Cameroun. Les autorités compétentes doivent veiller à ce que les auteurs de tels actes soient tenus pour responsables de leurs actions et que justice soit rendue pour la famille et les proches de la victime. Enfin, il est essentiel d'éduquer la population sur la résolution pacifique des conflits, car la violence ne peut jamais être la solution à un différend.