Yaoundé : un journaliste menacé de mort par le 2 ème adjoint au maire de Yaoundé 4

• Il s'agit du journaliste Élie Baho du journal Le Zénith

• il raconte dans un texte comment Serge Amougou, 2 ème adjoint au maire l'a menacé de mort

• La scène s'est déroulée à Yaoundé le 10 avril dernier



Le journaliste Élie Baho du journal Le Zenith raconte dans un texte publié sur son compte Facebook comment le 2 ème adjoint au maire de la commune de Yaoundé 4, Serge Amougou a essayé de agresser l'a menacé de mort parcequ'il a rédigé un article concernant sa prétendue arnaque.

À croire au journaliste, la scène remonte au 10 avril dernier à Yaoundé. Élie Baho explique qu'alors qu'il se trouvait dans un taxi qui le conduisait au lieu dit Borne 12 au quartier Odza, au environ de 22h, un passager descendait juste devant Serge Amougou qui propose au même véhicule de le transporter vers la même destination que lui. Une fois dans le taxi, le journaliste lui dit bonjour naturellement. C'est ainsi qu'il se déchaîne sur lui à travers des injures et des termes orduriers tout en menaçant de le faire sortir du taxi pour mettre fin à sa vie par violence physique.

Ci-dessous, le récit de Élie Baho que camerounweb.com vous propose

Journaliste en danger de mort au Cameroun

Je viens d'échapper à une agression orchestrée par Jacques Gabriel Serge Amougou, 2e Adjoint au Maire de Yaoundé 4.

C'était le 10 Avril 2022 à Yaoundé, au lieu dit Terminus Odza à 22h.

Le prisonnier ambulant, Jacques Gabriel Serge Amougou, Chef Traditionnel 3e Degré à Odza et 2e Adjoint au Maire de Yaoundé 4 mettait ainsi ses menaces de mort proférées sur ma personne en exécution.

En passant, Serge Amougou est un Ami et en même temps comme un frère. Pourquoi en sommes nous arrivés là.

Dans l'exercice de mes fonctions et en ma qualité de Journaliste d'investigations, j'avais publié sur cette page les révélations sur les 300 000 FCFA qu'il m'avait escroqué dans un faux projet de boxshops à Yaoundé 4 avec la complicité du Maire Gabriel Biyina Effila.

Tout récemment, j'ai dénoncé, preuves à l'appui, sa mafia d'arnaque d'une somme de 04 millions de FCFA développée après de la copine "Mbenguiste" de mon frère.

Il promettait sans succès de faire voyager ses trois frères vivant au Cameroun pour la Pologne.

Une plainte a été déposée contre lui, suivie d'un mandat d'emmener. Il a été arrêté par la gendarmerie, menotté comme un vulgaire malfrat et jetté en cellule.

Pour se faire libérer, il a avancé 1400 000 FCFA sur 4 000 000 FCFA. Et on l'a sorti de la cellule. Le reste de la dette sera payé avant la fin du mois de Juin prochain.

Serge Amougou avait aussi détourné près de 120 millions de FCFA lors de son passage au poste de DG de la Sonacam (Société Nationale de l'Art Musical).

Il avait été chassé à la tête de cette entreprise de gestion de Droit d'Auteurs des Articles musiciens pour incompétence et faux diplômes. Au finish, on constate que, Serge Amougou n'a qu'un BEPC douteux. Mais, il a laissé croire qu'il a un Bac + 5.

Ce monstre traine dernière lui plusieurs dossiers d'escroquerie qui vont bientôt le conduire droit à la prison centrale de Yaoundé - Kondengui.

Retour sur mon agression

Le 10 Avril 2022, je suis dans un Taxi qui me conduit à Borne 12 Odza. Au niveau de Terminus Odza, alors qu'il est 22h passées, un passager descendait juste devant Serge Amougou qui propose au même véhicule de le transporter vers ma même destination.

Je lui dit bonjour naturellement. Il se déchaîne sur moi à travers des injures et des termes orduriers en l'endroit de la Modeste personne.

Il menaçait de me faire sortir du taxi pour mettre fin à ma vie par violence physique.

Ma résistance était farouche. Étant toujours assis dans le taxi, le chauffeur a démarré son véhicule et nous sommes partis.

C'est de cette façon que j'ai échappé à cette tentative d'assassinat préméditée.

Mon frère et Ami Serge Amougou, rembourse... La honte ne tue pas. La bagarre et les violences verbales relèvent de la lâcheté, aveu d'échec et de faiblesse qui te caractérisent.

Vivement que la Paix de DIEU soit notre partage, Serge Amougou et Moi

Élie Baho, Journaliste d'investigations

Que DIEU Nous Bénisse et qu'IL Bénisse le Cameroun.