Depuis quelques temps, il ne se passe pas une seule journée, sans que l’on ne constate la disparition d’un enfant. Il y a quelques jours encore, sur les antennes de la Radio Tsiemeni Siantou (RTS), une chaine urbaine de la ville de Yaoundé, la disparition de trois élèves en classe de 1ère année dans un lycée technique de Bafia, était d’actualité. Dans les réseaux sociaux, de nombreux post de famille éplorée et désespérée à la recherche de leurs enfants défilent, tout en suppliant les internautes de partager la publication afin de les disparus.
Dans son édition du mercredi 14 mars 2018, le quotidien Le Messager revient sur la disparition du petit Michel Roger Belinga, élève e classe de CM1 dans une école privée à Ngousso à Yaoundé, qui est porté disparu depuis le 8 mars dernier. Cela fait cinq jours que la famille du petit garçon est sans nouvelle de ce dernier, sorti ce jour-là comme à l’accoutumée pour se rendre à l’école. « Vers 7h10, il m’a tendrement embrassé et m’a souhaité une bonne journée tout en me promettant de me garder un peu de son gouter. C’est autour de 16h15 que je commence à m’inquiéter car il n’était pas encore de retour. Je décide donc d’aller le chercher à l’école qui n’est pas loin de la maison ; espérant que je pouvais le croiser en chemin. Finalement je suis arrivée au sein d l’établissement sans le voir », raconte Pauline Atemengue, la mère du garçon disparu.
Au sein du commissariat de Nkolndongo, des sources policières révèlent que le phénomène est de plus en plus récurrent. Des familles défilent presque tous les jours, pour déclarer la disparition d’un de leurs petits. « C’est monnaie courante ici chez nous. On enregistre des cas de disparitions presque chaque jour », confie sous cape une source policière, bien que n’ayant pas obtenu l’autorisation de déclarer les chiffres. Et de rajouter que les parents doivent redoubler de vigilance et prendre des mesures afin de protéger leurs progénitures de potentielles disparitions.