Yaoundé: les embouteillages paralysent la circulation à Ekounou

Sur cette route de l’arrondissement de Yaoundé IV, il est de plus en plus difficile de passer moins d’une heure pour se rendre soit à Kondengui, Nkomo,Mvan ou Mvog Mbi (quartiers voisins a Ekounou), du fait notamment de l’indiscipline des usagers qui empruntent cette voie.

Marché d’ekounou, il est 7h 30 en cette matinée de juin 2018. Et déjà, l’on note un fourmillement d’activités sur ces lieux. Pendant que certains commerçants exposent leurs marchandises en bordure de la chaussée, d’autres nettoient leurs comptoirs. Ceux qui n’en ont pas accostent piétons, automobilistes (au feu rouge) pour proposer les pro- duits qu’ils vendent. Et ce sont précisément ces vendeurs ambulants qui sont accusés de rendre la circulation peu fluide à cet endroit.

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Tandis que les uns proposent des mouchoirs jetables, d’autres vendent des noix de kola aux automobilistes. Du coup, pour éviter de les renverser, les conducteurs sont souvent contraints à des manœuvres qui obstruent la circulation. Mais ce seul fait n’explique pas les interminables bouchons qu’on note ici aux heures de pointe. En effet, aux points de ramassage, les conducteurs de taxis ne se contentent pas de suivre leurs collègues et créent des files parallèles. Le tout devant des agents chargés de réguler la circulation. Il y également a que, malgré le bitume, la route présente des nids de poule à certains endroits. Et ce sont les contorsions faites par les conducteurs pour les esquiver qui accentuent les embouteillages.

Mais entre 12 h et 13 h, la route est peu saturée parce que pour certains de vendeurs ambulants, c’est l’heure du repos et d’autres s’abritent devant des magasins question de fuir le soleil ardant qui brille à l’horizon. L’embouteillage étant un fait généralisé dans la ville de Yaoundé, le change- ment d’attitudes des usagers et le respect du code de la route sont une solution pour les limiter.