Les enseignants réclament les salaires et les primes impayés.
Le nombre d'enseignants réunis autour du Nouveau Collectif des Enseignants Indignés du Cameroun en abrégé NCEIC arrêtés ce matin à Yaoundé, précisément à l'esplanade du Ministère des Finances s'accroît. Ce matin plus de 200 enseignants ont été molestés et entraînés manu militari vers des destinations inconnues.
En guise de solidarité à ce corps, leurs collègues ont décidé de se rendre à Lonkak pour réclamer leur libération. Chose curieuse ils seront à leur tour arrêtés, ce qui augmente le chiffre à 300 voire 400 enseignants incarné dans des lieux inconnus à Yaoundé.
Précisons que c'est depuis 2015 que ces enseignants du secondaire ont saisi les autorités camerounaises afin qu'ils respectent le statut des enseignants qui date de 20 ans aujourd'hui. Comme ce fut le cas avec les avocats et enseignants anglophone, les autorités ont joué à la sourde et choisi la voie de la répression. Il est important d'indiquer que depuis 2015 plusieurs enseignants non jamais eu leurs salaires. Une vague n'a jamais eu de rappel. Les non logements non payés. Les avancements bloqués etc.
