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Yaoundé : une femme à la recherche d'emploi termine ligotée, vi0lée et s0domisée

Vs Emploi Fille Un homme activement recherché

Sat, 11 May 2024 Source: www.camerounweb.com

L’histoire donne la chair de poule. La capitale Yaoundé n’est manifestement plus un lieu où la pitié et l’humanisme sont de mise. C’est malheureusement devenu une jungle dans laquelle le plus fort terrasse le plus faible.

La femme a contacté une personne sur les réseaux sociaux qui a posté une annonce pour offrir de l’emploi. La suite des faits est racontée ci-dessous par la victime elle-même.

J'ai vécu une situation qui me traumatise depuis des jours. Je suis dans plusieurs groupes sur Facebook à la recherche d'un emploi. C'est ainsi que j'ai vu une annonce dans un groupe où une dame recherchait une ménagère dans la ville de Yaoundé pour un salaire de 75 000.

Je me suis dit que j'ai trouvé le gros lot. Sur la publication, la dame demandait de la contacter sur Messenger pour les détails. C'est ainsi que je l'ai contactée pour lui dire que j'étais intéressée par le boulot de ménagère et elle m'a donné un numéro à contacter. Lorsque j'ai appelé le numéro, c'est un monsieur qui a décroché et il a dit me rappeler pour me confirmer le travail.

Deux jours plus tard, il me rappelle pour me demander de passer pour le travail, qu'il était un diplomate et qu'il devait voyager le lendemain, qu'il voulait une ménagère résidente… J'ai donc accepté, je me suis rendue à Dragage Camptel où il m'avait indiquée.

À mon arrivée, il est venu me chercher en route et m'a conduite dans un immeuble luxueux. Arrivé à l'appartement, il a commencé à me poser les questions en me demandant si je sais cuisiner, si je sais faire le ménage et tout. Il m’a dit qu'il est un diplomate qui voyage beaucoup et avait besoin d'une ménagère de confiance pour rester dans sa maison.

Ensuite, il me dit qu'il arrive, il part passer un coup de fil. Quand il part dans la chambre, le compte Facebook m'écrit à nouveau pour me dire qu'en fait, son ami veut aussi souvent coucher avec la ménagère et qu'il a beaucoup de moyens, il peut me donner 200 000 par semaine si j'accepte. Je lui ai dit non, que j'étais venue pour le travail de ménagère et non autre chose, que je suis une jeune fille qui a des enfants et je ne peux pas faire ce genre de choses.

Quand j'ai refusé, le monsieur sort de la chambre avec le couteau et me menace que si je crie, il me tue. Il m’a attachée, léchée pendant plus de 10 minutes, vi0lée et s0domisée. Il s'est ensuite changé et a mis une culotte pour donner l'impression aux vigiles qu'il allait à côté, pourtant il prenait la fuite. J'ai commencé à crier après son départ et les vigiles sont venus me trouver et j'ai tout raconté.

C'est à ce moment que je découvre que c'est un meublé et qu'il s'est enfuit sans même payer. Il a bloqué mon numéro de téléphone et je suis allée lui porter plainte à la gendarmerie. J'ai pu avoir les images des caméras de surveillance de l’immeuble où on le voit entrer avec moi et sortir en prenant la fuite dans une autre tenue. Je suis sûre que je ne suis pas sa première victime.

Voici les photos du gode qu’il a utilisé sur moi, les photos du lit où il m’a attachée et les captures d’écran du compte Facebook de la femme que j’avais contactée et qui m’a envoyée chez mon bourreau.

Source: www.camerounweb.com