Ça a commencé : une plainte déposée contre le préfet du Mfoundi

Prefet Mfoundi Djikdent Une plainte a été déposée contre le préfet du Mfoundi

Fri, 26 Jul 2024 Source: www.camerounweb.com

Une plainte a été déposée contre le préfet du Mfoundi. Et c'est le Front Social Démocrate qui a saisi ce 25 Juillet 2024, le président du tribunal administratif de Yaoundé, aux fins de sursis à exécution de l'arrêté préfectoral qui fait polémique depuis le 16 juillet dernier.

Certains Camerounais, à l’instar de Jean Jacques Meka, un jeune entrepreneur, fustigent la décision du préfet du département du Mfoundi. "En tant que citoyen, je trouve ça très mal placé, on a l’impression que c’est une mesure dictatoriale," confie ce jeune, ajoutant : "Faire de la politique c’est aussi accepter d’avoir des adversaires qui ont aussi un autre son de cloche."

Le conseil des avocats du barreau de l’ordre du Cameroun, par la voix de son président Mbah Éric Mbah, a invité le préfet du département du Mfoundi à suspendre son arrêté, "qui relève d’une époque révolue et est susceptible de donner une image dégradée de notre pays auprès de nos partenaires internationaux."

Si tous les autres précités se sont arrêtés aux déclarations, le SDF a saisi ce 25 Juillet 2024, le président du tribunal administratif de Yaoundé, aux fins de sursis à exécution de cet arrêté préfectoral dans une note que voici :

"Le FRONT SOCIAL DÉMOCRATE informe l’opinion publique nationale et internationale,

Qu’après avoir saisi conformément à la Loi, Monsieur Emmanuel Mariel DJIKDENT, Administrateur Civil Principal, Préfet du Mfoundi, par requête en date du 19 Juillet 2024 et enregistrée le 22 Juillet 2024 sous le N° 3873, portant sur un RECOURS GRACIEUX PRÉALABLE AUX FINS DE RÉTRACTATION DE L’ARRÊTÉ PRÉFECTORAL N°00001436/AP/JO6/SP DU 16 JUILLET 2024 PORTANT INTERDICTION DE SÉJOUR TEMPORAIRE DANS LE DÉPARTEMENT DU MFOUNDI,

Et après constaté jusqu’à ce jour qu’aucune suite n’est donnée à la susdite Requête,

Y réagissant,

Le FRONT SOCIAL DÉMOCRATE a saisi ce 25 Juillet 2024, Le Président du Tribunal Administratif de Yaoundé, aux fins de sursis à exécution de cet Arrêté Préfectoral, il faut le redire, pris en totale violation de tous les textes et autres instruments juridiques nationaux et internationaux en matière de Libertés et des Droits Humains, notamment la Liberté de de Mouvement et la Liberté d’Expression, socles de l’État de Droit."

Source: www.camerounweb.com