Ça fait mal : les Lions indomptables déjà humiliés au Maroc

La Coupe d’Afrique des nations (CAN) est là. La messe continentale du football commence au Maroc et le Cameroun est représenté. Avant même d’entrer dans la compétition, un sujet fait déjà parler.

Toutes les équipes compétitives ont valorisé les cultures de leurs pays. En photos, vous avez, les Éléphants de Côte d'Ivoire en tenue agni (un peuple de la Côte d’Ivoire) ; les Étalons du Burkina Faso habillés par le styliste burkinabé Ahmed Ouedraogo en faso dafani qui est un tissu 100 % faso ; les Super Eagles du Nigéria ont fait honneur à leurs traditions par des tenues traditionnelles de couleur verte ; les Aigles du Mali ont fait honneur à la culture de leur pays en arborant fièrement le bogolan ; les Comores et le Sénégal, etc.

Toutes les équipes africaines à cette compétition ont valorisé leur culture à l'exception notable des Lions indomptables qui sont arrivés en jogging de Fourteen. Fourteen étant l'équipementier obscure de Samuel Eto’o, car lui seul connaît celui qui est derrière cette nébuleuse qu'il appelle "équipementier" et qui est apparu du jour au lendemain sans traçabilité.

Le Cameroun est pourtant l'Afrique en miniature, un pays qui regorge de plus de 200 groupes ethniques et qui a des tenues traditionnelles très populairement connues qui donnent une puissante visibilité au Cameroun à l'international. Entre le toghu ou l'obom ou le ndop qui sont les tissus traditionnels les plus emblématiques du Cameroun, le choix ne manquait pas.

Au lieu de cela, Samuel Eto’o, dans sa médiocrité absolue, à l'image de celle de son père (Paul Biya, ndlr) à Étoudi, a préféré mettre notre culture de côté pour les intérêts de sa nébuleuse qui nous sort des joggings pour l'équipe à un moment important où la culture camerounaise pouvait se vendre fièrement à l'international.

Si vous n'êtes pas capables de valoriser déjà votre propre culture comme les autres, vous pensez gagner comment ? La honte est déjà en téléchargement.

Jorel Jacques s'est donc montré dur. Pour lui, les Lions auraient dû faire valoir leur culture aux yeux du monde.