Adoum Garoua
Assemblée générale de la Fécafoot. Le ministre des Sports en appelle au respect strict des lois de la République, au moment où le Comité de normalisation entrait en assemblée générale extraordinaire.
Hier, l’hôtel Mont-Fébé de Yaoundé a abriter une assemblée générale extraordinaire du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football. Ces travaux se sont dérouler sous un climat assez tendu, dans la mesure où, avant leur tenue, Adoum Garoua, le ministre des Sports a invité les différentes parties prenantes à être respectueuses des lois du Cameroun.
Dans un communiqué lu sur la Cameroon radio television et dont Le Jour a obtenu copie, et quelques heures avant l'assemblée générale d’adoption des statuts et du code électoral fédéraux, le ministre des Sports en appelle «à un respect strict des lois et règlements de la République ainsi qu’à l’application scrupuleuse des récentes décisions des formations juridictionnelles compétentes ». Il invite les uns et les autres «au sens du respect de l’intérêt général et de la responsabilité de tous».
En clair, Adoum Garoua demande le respect des sentences arbitrales du Tribunal arbitral du sport (TAS) du 19 février 2015, de la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national et sportif du Cameroun (CNOSC) du 15 mai 2013, ainsi que les prescriptions de la chambre arbitrale d’appel du TAS, toutes défavorables au Comité de normalisation de la Fécafoot.
Le 21 mai dernier, Joseph Owona, le président du Comité de normalisation de la Fécafoot écrivait ceci : « Le président du Comité de normalisation de la Fécafoot a l’honneur d’informer les délégués à l’Assemblée Générale de la Fécafoot qu’une session extraordinaire de cette instance se tiendra le mardi 02 juin 2015 à l’Hôtel Mont-Febé de Yaoundé ».
Hier, donc, cette assemblée s'est tenue, avec comme points principaux, Examen et adoption éventuelle du projet de Statuts de la Fécafoot ; l’examen et adoption éventuelle du projet de code électoral de la Fécafoot ; l’examen et l’adoption éventuelle du projet de modification de l’article 4 du statut spécial des ligues régionale, départementales, et d’arrondissement ; l’examen de la situation des organes exécutifs des ligues régionales et départementales.
