Le directeur général de L’Harmattan à Paris effectue une visite de travail, pour entre autres renforcer l’image de marque de cette maison d’édition. L’Harmattan-Cameroun se porte bien. Diagnostic positif établi hier à Yaoundé par Roger Mondoue, directeur de l’antenne Cameroun et son hôte, Xavier Pryen, directeur général de la maison d’édition, basée à Paris.
L’Harmattan va bien, comprend-on, mais peut et veut faire mieux. La visite du directeur général colle avec cette politique visant l’amélioration du rendement, de ces éditions qui depuis 2007, ont publié entre 600 et 700 livres sur le territoire camerounais. Chiffres qui donnent le sourire.
Pour « donner un souffle nouveau à L’Harmattan », Xavier Pryen est venu discuter, échanger, mais surtout travailler avec l’ensemble des équipes locales. « Avec une centaine de titres par an, L’Harmattan Cameroun est l’un des plus importants éditeurs camerounais. Nous voulons vraiment qu’il s’appuie sur ses forces. On voit dans les manuscrits qu’on reçoit mais aussi dans l’ensemble des activités qu’il y a un potentiel de progression qui est vraiment très important.
A nous de passer les barrières économiques », dit-il. Et pour lui donner un coup de pouce, un site Internet va être utilisé comme nouveau moyen de communication. D’après Xavier Pryen, « nous avons branché l’antenne Cameroun sur notre chaîne YouTube pour que l’auteur puisse s’exprimer et être le porte-parole de son ouvrage ».
Le séjour de Xavier Pryen permet de consolider les passerelles entre L’Harmattan-Cameroun et la France, et de consolider la synergie entre les deux entités. L’année 2016 se veut plus ambitieuse. C’est pourquoi, de nouvelles bases ont été établies, au regard des difficultés observées. Notamment à Douala, où une double mission attend le directeur général en visite.
Car en plus de renforcer les liens entre les auteurs, mais aussi avec l’université de Douala, il faut réfléchir à une solution aux problèmes de transport et de dédouanement. « Aujourd’hui, on souffre terriblement des délais. Ils sont souvent de trois ou quatre mois entre l’existence physique du livre, son arrivée à Douala et sa mise sur le marché », signale Xavier Pryen.
Pour l’heure, le Dg de L’Harmattan est venu avec une bonne nouvelle. Les juridictions françaises ont statué en faveur de sa maison d’édition, dans l’affaire l’opposant à l’auteur de « Lettre à Tita » (mis au programme des classes de 6e lors de l’année scolaire 2013-2014), ayant fait grand bruit. Accusées il y a deux ans par l’auteur d’avoir mis sur le marché cet ouvrage sans son consentement, les Editions L’Harmattan ont finalement eu gain de cause.