 Modeste Mopa Fatoing, DG impôts
 Modeste Mopa Fatoing, DG impôts
Depuis 2013 que l’actuel DGI est aux affaires, le Cameroun chute chaque année au classement Doing Business de la Banque mondiale.
De sources bien introduite à la DGI  ont indiqué à Echosducameroun.com  qu’ il s’est avéré lors du passage du Ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey,à la Direction générale des impôts  que : « la région de l’Est  dont les recettes fiscales ont baissé de 20% en 2016 par rapport au premier trimestre 2015,s’est vu  attribuer un taux de réalisation de  103% ».
Du coup, plusieurs experts  s’interrogent : « Par quelle alchimie cela a –t-il été possible ? » et d’ajouter que : «  Seule, la bande à Mopa peut  réussir pareil exploit et démontrer la faisabilité de ce qu’elle présente comme  performance ».
Au sein de la direction générale des impôts du Cameroun, des cadres en disgrâce soutiennent sous cape que : «Pour sauver  son   frère  de l’Extrême-nord en difficulté,  Mopa Modeste Fatoing, peut faire parler les chiffres. N’est-il pas honnête  de prendre pour exemple, la Direction Générale des Douanes  qui elle, a affiché un taux de réalisation  inférieur à 100% justifié  par un taux cohérent  de progression qui n’est que 4% ! 
Chose curieuse, la Direction générale  des impôts  qui a moins progressé que la Douane en termes de mobilisation des recettes, affiche plutôt un taux de  réalisation supérieur à 100%.Il faut être un génie  comme Mopa Modeste Fatoing  pour pouvoir atteindre pareille performance ». Des éléments qui prouvent s’il en était encore besoin que, le lien tribal est au dessus de la rationalité et de l’intérêt patriotique. Pour des experts : « Les chiffres  comme on le constate  amèrement, sont maquillés ! »
La norme oubliée
Le secteur fiscal au Cameroun est régi par une loi portant code général des impôts. Ce  texte établit un impôt, une taxe, sur l’ensemble  des bénéfices ou revenus réalisés  par les entreprises et par les autres personnes morales, mais aussi sur les personnes physiques. Il faut dire que ces impôts ou taxes, sont  l’une des principales sources de revenu de l’Etat. Chaque citoyen, quel que soit son rang social, et via le type d’activité qu’il exerce, devrait passer par le paiement   de ces retenues pour contribuer  à la construction et à la bonne marche du pays. 
Ainsi donc, les personnes et les activités  ne se valant pas, le législateur, à travers le code général des impôts, a défini  la quote part de chacun. Au finish donc, on a catégorisé les recettes fiscales au Cameroun. Ce qui donne lieu donc à des impôts dits directs payés par les entreprises  et les impôts sur le revenu des personnes  physiques soumis  à plusieurs types de régime : régime de l’impôt libératoire, régime simplifié ou régime réel. Selon l’article 93 du code général des impôts au Cameroun, relèvent du régime de  l’impôt libératoire,  l’exception des exploitants forestiers, des officiers  publics ministériels et des  professions libérales, les entreprises individuelles qui réalisent  un chiffre d’affaires  annuel   hors taxes égal ou supérieur  à dix millions de FCFA ,à l’exception des transporteurs des personnes  et des entreprises  individuelles et aux personnes  morales qui réalisent un chiffre d’affaire annuel  hors taxes égal ou supérieur à  50 millions .
Le contre-pied  de l’évolution  souhaitée
C’est clair, tous ceux qui ont une activité génératrice de revenus et assujetties à l’impôt, paient proportionnellement à leurs capacités respectives. On devrait ainsi le constater, à travers l’augmentation du fichier contributif. Ce que Mopa et comparses ne font pas malheureusement. Car à l’observation, la tendance  prend plutôt le contre-pied  de l’évolution  souhaitée. 
Depuis l’arrivée de Mopa Modeste Fatoing à la tête  de la Direction générale des impôts, des sources internes indiquent que : « le nombre des contribuables  de la Direction des grandes entreprises a tendance à baisser  pendant que, le rendement de cette direction  des grandes entreprises a plutôt  tendance à augmenter.
L’explication se trouve dans le choix  de la facilité qui consiste  à presser et à accabler les  près de 400 entreprises établies au lieu de faire un travail de fond visant à réprimer la fraude et par conséquent ,à élargir l’assiette fiscale. Trouvez-vous normal que dans un pays de plus de 20 millions d’habitants comme le Cameroun, qu’à peine 2000 contribuables véritables soient officiellement enregistrés ? »
Les indicateurs de la mafia du Directeur général des impôts du Cameroun
En 2016 par exemple, le Cameroun occupe le 172ème  rang sur 189 économies classées, contre la 168ème place en 2015. Des observateurs ne comprennent toujours pas l’attitude rébarbative  de l’actuel Directeur général des impôts vis –à-vis du contrôle fiscal : « On dirait qu’il fait  amis-amis  avec les petits contribuables » ; lâche au passage un fiscaliste à la retraite. La stratégie est savamment huilée. Selon nos sources : « Ses  sbires  versés sur le terrain, accablent ,rançonnent  le plus grand nombre des contribuables qui  eux, ne relèvent pas  de la direction des grandes entreprises pour se faire personnellement  beaucoup d’argent ceci au détriment du trésor public(caisses de l’Etat). 
C’est la raison pour laquelle, la plupart des postes importants des  Centres des Impôts de moyennes Entreprises(CIME),sont  tenus par ses  « frères » de l’Extrême-nord entièrement acquis à sa cause ».Les collecteurs des impôts renseignent sous anonymat qu’ : « Il est de notoriété à la Direction générale des impôts aujourd’hui que, les CIME sont la chasse gardée  du  Directeur Général qui nomme  qui il veut  dans ces CIME ; ceci en toute illégalité  car ces nominations sont davantage  faites par des notes de service que par des arrêtés ministériels  les textes l’indiquent. Des textes qui pour l’essentiel sont souvent confirmés par la hiérarchie sans que cela n’émeuve personne ». Enquête à suivre.