CNJ: Le MinistreFoutsou appelle à taire les querelles 

Mounouna Foutsou ne veut plus entendre parler de querelles au Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNJC). En ouvrant hier, les travaux des Assemblées générales extraordinaires de cet organe, le MINJEC a exhorté les différents membres à enterrer la hache de guerre. 

Les propos de Mounouna Foutsou relayés par La Nouvelle Expression (LNE) du 10 juin 2016. Le Ministre a ainsi appelé les uns et les autres «à taire les querelles intestines, à moraliser les comportements dans la gestion publique, à oublier les désagréments antérieurs, à se tourner vers l’avenir avec optimisme, à travailler en équipe en mettant en synergie les compétences en présence, à améliorer les rapports avec la hiérarchie tutélaire».

La querelle à laquelle le ministre fait allusion «a pour point de départ les querelles qui ont débuté  dans cet organe en septembre 2015. L’on se rappelle que l’actuel Président  Jean Marc Afessi Mbafor avait été ‘‘destitué’’ à la suite d’une Assemblée Générale extraordinaire. Les membres du CNJC lui reprochaient alors, d’avoir géré en toute opacité, les 30 millions de FCFA de subvention remis par l’État à cet organisme», mentionne LNE.

À l’époque, l’ancien MINJEC, Bidoung Mpkatt, avait annulé l’AG destituant l’actuel président du CNJC. Cette décision n’avait pas changé grand-chose à la situation. Selon le journal, «ces recadrages devront, selon Mounouna Foutsou,  permettre à cet organisme de  centrer son attention autour des challenges à venir. Notamment les Objectifs de développement durable adoptés le 25 septembre 2015 par les États membres de l’ONU, et le plan triennal spécial jeune».

«Je vous engage, vous les leaders des associations et des mouvements de jeunesse ici réunis, à vous approprier ledit plan afin d’aller sensibiliser votre base», a dit le Ministre.  Et LNE de souligner que l’un des objectifs de cet appel étant de pousser les jeunes à s’inscrire à l’Observatoire National de la Jeunesse et  à se tourner vers les domaines de l’agriculture et les nouvelles technologies de l’information et de la communication.