En juin 2013, le Cameroun avait organisé le premier sommet sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, devenue l'une des régions du monde les plus affectées par la piraterie.
En application d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, les Etats de la Cédéao et de la CEEAC avaient été invités à mettre en place une stratégie régionale et collégiale pour lutter contre la piraterie maritime et les vols à main armée dans les eaux territoriales.
Trois ans plus tard, un autre sommet se déroule cette fois au Togo, sous l’égide de l’Union africain avec comme objectif de parvenir à l’adoption d’une charte contraignante.
Cette question a été au centre d’un entretien vendredi au siège des Nations Unies à New York entre les présidents togolais, Faure Gnassingbé, et camerounais, Paul Biya.
Le prochain sommet de Lomé s’inscrit dans la droite ligne des recommandations de Yaoundé, mais les Etats africains veulent aller plus loin compte tenu des menaces que font peser la piraterie et les trafics sur le commerce maritime, les échanges régionaux.
Pour les autorités togolaises, l’insécurité maritime constitue aussi un frein au développement.