Jean Louis Beh Mengue, DG de l'ART
Dans son édition du 25 octobre 2016, le Quotidien Emergence indique que le personnel de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) se dit frustré depuis la création de l’institution. Depuis un temps, les nominations y seraient bloquées. Le journal écrit à ce propos que «selon des informations recueillies sur place, il faudrait être de la famille du président du conseil d’administration, du Directeur Général ou d’un membre du conseil pour être porté au rang de directeur à l’ART. Eu égard à cette pratique, la quête des résultats serait remise aux calendes grecques».
La situation à en croire le quotidien aurait donc poussé le personnel à se dire que si rien n’est fait en décembre, mois où il doit se tenir le conseil, il n’aura pas d’autre choix que de saisir Paul Biya le Chef de l’État pour son arbitrage.
Le quotidien dit s’être retourné vers le Directeur Général (DG) de l’ART pour s’enquérir au mieux de la situation qui prévaut. «Je crois qu’il est difficile dans l’administration de rendre un service égal à tout le monde. Nous sommes aujourd’hui au nombre d’environ 450 et il n’y a que 150 postes de responsabilité. Donc il doit y avoir à un moment donné une rotation», explique Jean Louis Beh Mengue le DG de l’ART.
Celui-ci poursuit: «ceux qui n’ont pas de poste il faut simplement qu’ils attendent. Parce que c’est en général au mois de décembre pendant le conseil que nous examinons les postes de directeurs et de conseillers techniques. Mais en ce qui concerne les autres postes de responsabilité, on peut les voir à tout moment».
