Il pourrait atteindre plus de 275 000 en 2017, en raison de la persistance des violences en RCA, indique l’Organisation des Nations Unies
Il pourrait atteindre jusqu’à 275.800 en 2017 au Cameroun, le flux de réfugiés centrafricain. Cet accroissement est la conséquence de la persistance des violences à Bangui et dans d’autres localités centrafricaines, a indiqué récemment la coordinatrice du système des Nations Unies au Cameroun et représentante-résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Najat Rochdi.
Ces violences en RCA sont dues à la crise provoquée par la prise du pouvoir de l’ex-coalition rebelle de la Séléka contre le régime de François Bozizé le 24 mars 2013 à Bangui.
Pour 2016, les estimations font état de 253.000 réfugiés centrafricains - installés pour une partie dans des camps et pour l’autre au sein des communautés locales -, contre 233.000 l’année précédente, dont une grande majorité dans la région de l’Est du Cameroun et le reste dans celle de l’Adamaoua, deux régions frontalières de la République centrafricaine et en proie à des incursions sporadiques de groupes armés venus de ce pays voisin.
A cet effet, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le gouvernement camerounais ont annoncé il y a quelques mois la signature d’un accord tripartite avec le pouvoir centrafricain en vue des retours volontaires.
Selon le système des Nations Unies au Cameroun, la mise en œuvre de ce processus apparaît aujourd’hui difficile à cause de la poursuite de la dégradation de la situation sécuritaire en RCA qui continue de contraindre à l’exil de nombreux Centrafricains, faisant redouter au contraire l’arrivée de nouveaux afflux de réfugiés sur le sol camerounais.