Sa moto lui a été arrachée vendredi dernier, par les «gros bras» de la police municipale. Le conducteur de moto furieux a affirmé que c’est grâce à cette moto qu’il trouve de quoi payer ses médicaments.
L’histoire semble être une insolite pourtant elle est vraie. Vendredi dernier, rapporte le Quotidien Emergence dans son édition du 27 février 2017, il s’en est fallu de peu pour que les agents de la police municipale, communément appelé «gros bras», soient contaminés par le virus du VIH. Il se passe que ce jour-là, comme le racontent des témoins qui ont vécu la scène, un conducteur de moto stationné à un endroit interdit au marché Mokolo à Yaoundé s’est vu arracher son engin par les «gros bras» de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY).
Furieux et remonté, le propriétaire de la moto s’est saisi des aiguilles trouvées çà et là. S’étant lancé à la poursuite de ceux qu’on appelle vulgairement aussi «Awara», il s’est mis à se piquer lesdites aiguilles. Voulant piquer les agents de la police municipale avec ça, qui faisaient alors le tour du propriétaire.
«C’est grâce à cette moto que j’ai de quoi acheter mes médicaments que je dois boire tous les jours. Puisque vous me l’avez prise, je vais vous transmettre le Sida. Je suis déjà mourant je n’ai plus rien à perdre», a rapporté au journal un témoin de la scène.
C’était alors une scène qui faisait plutôt rire certains et donnait à d’autres une mine sérieuse. Car le conducteur de moto était décidé à transmettre le virus aux «gros bras». Ces derniers ayant compris que le conducteur de moto à leur trousse voulait les transmettre le virus du VIH, ont tout simplement pris la clé des champs. «Pas seulement la police municipale. Chacun a fui pour sauver son âme», déclare un autre témoin.
Toutefois le quotidien rapporte qu’aux dernières nouvelles, un agent de la police municipale aurait remis à ce conducteur de moto son engin.