Les élites de la Menoua auraient dû peser de tout leur poids
Pour le compte de la CAN 2019, les villes de Mbouda et Bandjoun, pour ne citer que ces deux cas, bénéficient chacun d'un stade annexe alors que Dschang ex capitale de la province de l'Ouest, ville universitaire, cité climatique et historique ne bénéfice d'aucun stade annexe.
Pourquoi le CENAJES de Dschang ne fait-il pas partie des stades annexes? Pourtant, le terrain de football du CENAJES de Garoua est en train d'être transformé pour servir de stade d'entrainement.
La construction de ces stades, dits annexes, profiteront certainement aux localités où ils sont construits sur les plans infrastructurel, économique, touristique, sportif, multiculturel...
Mon point de vue:
Les élites de la Menoua auraient dû peser de tout leur poids pour que Dschang bénéficie au moins d'un stade d'entrainement. Ceci devrait engendrer le développement de la Menoua à travers la construction et la réflexion des infrastructures hôtelières, routières et communicationnelles.
Mes raisons:
????????Dschang est une ville historiquement sportive à travers son CENAJES qui est d'ailleurs le plus ancien du Cameroun et même de la sous-région Afrique centrale.
???????? Géographiquement, Dschang est une ville hospitalière à travers son climat essentiellement froid et humide. De plus, c'est une ville bien que son centre climatique n'est plus que l'ombre de lui-même. En réalité, la construction du stade annexe à Dschang devait être l'occasion pour redonner vigueur à son centre climatique afin de redorer le blason de ce chef-d’œuvre qui est agonisant bien qu'un chef-d’œuvre ne meurt jamais.
???????? Sur le plan humain, Dschang est une ville très cosmopolite et très peuplé au motif de son université qui compte plus de 25000 étudiants sans compter les enseignants de tout ordre qui constitueraient un public (spectateurs) considérable pour la CAN 2019.
Ma conclusion :
Les élites de la Menoua (ceux qui sont aux affaires) gagneraient à comprendre que dans le partage du "gâteau national", aucune tranche, même les miettes, ne se donne. Tout s'arrache et se partage. C’est un combat sans merci où seuls les plus rusés tirent leur épingle du jeu. La récente actualité sur la création des ENS et des ENSET, sont des exemples concrets. Les ressortissants de la Menoua doivent ouvrir les yeux, sinon nous n'aurons même pas les miettes dans ce gâteau dit national. Nos enfants crèveront de faim plus tard et seront contraints de se ruer vers les régions qui ont compris l'enjeu (exode rural et migration) au détriment de notre département.
