Il a dans son viseur, les exploitants chinois accusés d’arracher par la ruse des terres aux populations.
Le ministre des mines, de l’industrie et du développement technologique Ernest Gwaboubou s’est rendu dans la région de l’Est. Il est allé à Bétaré-Oya, une localité du département du Lom-Et-Djérem dont le sous-sol est riche en or. Ce qui attire les exploitants étrangers. Parmi ceux-ci, des Chinois accusés d’user de subterfuges pour arracher des terres comme dans la localité de Longamali.
C’est pour mettre un terme à ce genre de pratiques et assainir le secteur minier qu’il est allé dans cette partie du pays. Il a l’intention de faire appliquer le Code minier et éviter des débordements. « Nous sommes donc venus faire le constat, voir nous-mêmes et entendre ce qui s’est passé et chercher à rétablir l’ordre pour que l’ordre règne », a-t-il déclaré dans le reportage e la CRTV-Télé qui rendait compte de sa tournée.
Accompagné du gouverneur Grégoire Mvongo, Ernest Gwaboubou a visité deux sites principaux et constaté que les activités de certaines entreprises interdites continuent, que les autorités ne font pas toujours leur travail comme s’assurer que les exploitants possèdent effectivement des licences.
« Si ce sont des sociétés qui sont en règle vis-à-vis de l’administration, elles ont intérêt à travailler avec ces populations avec lesquelles elles cohabitent régulièrement. Mai si ce sont des sociétés qui ne sont pas en règle, l’autorité administrative doit tirer les conséquences à savoir suspendre et même demander à ces gens-là de pouvoir libérer. Parce que le Cameroun ce n’est pas un no man’s land. Le Cameroun a ses lois et ses règlements qu’il faut respecter. Il n’y a pas de raison que ceux qui viennent les foulent au pied », a-t-il protesté.
En fin de compte, le Minmidt a instruit la mise sur pied d’une réunion mensuelle entre les autorités traditionnelles, administratives et les exploitants.