Clarence Seedorf a un contrat de deux ans à la tête des Lions
Plus le temps passe, plus les supporters des Lions Indomptables se guérissent de la myopie dont ils souffraient il y a encore quelques semaines lorsque Clarence Seedorf s'engageait avec le Cameroun.
La côte des nombreux observateurs aveuglés par sa riche et passionnante carrière sous les couleurs du Real Madrid et du Milan AC s'est considérablement effritée. Personne ne lui donne encore bon Dieu sans confession. Sûrement parce qu'on a compris que le technicien Hollandais est là pour servir un lobbying et non le football Camerounais.
Tout part de la première liste de Seedorf à la tête de l'équipe nationale du Cameroun. Une liste inédite où l'on retrouvait des joueurs évoluant en championnat départemental à l'instar du jeune Junior Ndedi, sociétaire de Donlap Foot Academy de Douala. Du jamais vu dans l'histoire du football.
Beaucoup d'autres curiosités dont la sélection de Pierre Ramsès Akono, un grand chiffonnier du championnat Camerounais ont expéditivement mis à nu le technicien néerlandais et démontré clairement qu'il était tenu dans l'ombre. Cette sélection enrubannée d'intérêts égoïstes et de règlement de compte n'a pu produire les résultats escomptés face à une modeste sélection comorienne qui s'est présentée devant le Cameroun avec des joueurs sans clubs.
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Presque humilié et revenu des Comores avec la queue entre les jambes, Seedorf peine toujours à retrouver la lucidité. La faute au lobbying. La logique et l'esprit de la première liste scrupuleusement respectés à la lettre en vue du match contre le Malawi, on retrouve dans la deuxième cuvée encore une tonne de curiosités. Dimitri Oberlin appelé n'aurait jamais été contacté par la Fécafoot si l'on s'en tient aux déclarations de son géniteur. « Je regardais le télétexte (sic) lorsque j’ai vu le nom de Dimitri. J’ai évidemment lu l’article et j’ai vu que le Cameroun l’avait appelé. Je n’étais au courant de rien et je pense que Dimitri non plus », a expliqué Stéphane Oberlin au quotidien ''Le Temps". Quelle maladresse de la part du sélectionneur et de la Fécafoot !
Comme lors du précédent regroupement marqué par la défection des binationaux du fait des mêmes maladresses, il faudrait donc encore s'attendre à des forfaits prémédités et à la convocation soudaine des joueurs fantômes en guise de palliatif. La sélection nationale fanion est donc devenue l'exutoire des passions exacerbées et un centre où se bousculent désormais des intérêts égoïstes malheureusement sous le regard débonnaire d'un sélectionneur qui a tout d'une marionnette.
