Le double champion du monde en corruption n’a pas perdu sa place. C’est une situation qui vent donner raison à la Commission Nationale de Lutte contre la Corruption qui a rendu public son rapport 2020 sur la corruption au Cameroun. L’institution a mis à nu les différentes poches de cette mauvaise pratique non faire quelques recommandations qui nécessitent d’être pris en compte pour éradiquer ce fléau qui fait perdre à l’Etat des centaines de millions de francs CFA. Selon le dernier rapport de L’ONG Transparency International le Cameroun est 149eme sur 180 pays, au moins il n’est pas dernier c’est déjà ça ! d’après L’ONG la covid 19 ne fait qu’accentuer le niveau de corruption car elle n’est pas seulement une crise sur le plan sanitaire et économique.
C’est également une crise sur le plan de la corruption. Chaque année un indice de perception de la corruption (IPC) classant les pays selon le degré de corruption perçu dans un pays. L’indice est élaboré à l’aide d’enquêtes réalisés auprès d’hommes d’affaires, politiques, universitaires résidant dans ce pays où à l’étranger. Après enquête L’ONG remarque que de nombreux pays en général n’ont fait aucun progrès pendant les 6 années sur lesquelles porte l’indice particulièrement au Cameroun pourtant il y a une institution en charge de la lutte contre la corruption qui est la Conac. Avec pour devoir de procéder le cas échéant, au contrôle physique de l’exécution des projets, ainsi qu’à l’évaluation des conditions de passation des marchés publics mais aussi d’identifier les causes de la corruption et de proposer aux autorités compétentes des mesures susceptibles de permettre de l’éliminer dans tous les services publics et parapublics. La Conac étudie les causes et les enrichissements illicites « comment comprendre qu’avec tout ceci le Cameroun puisse être classé parmi les pays les plus corrompus au monde ? Qu’est ce qui fait problème ? » il faut relever que la Conac ne donne pas les sanctions elle lès proposent aux autorités compétentes c’est peut-être là le véritable problème « on devrait laisser la Conac sévir après avoir fait son audite, elle devrait punir les concernés, c’est dommage c’est la raison pour laquelle la corruption ne finira jamais au Cameroun car ce sont les corrompus qui ont le pouvoir avec des sociétés fictives » déclare un fonctionnaire dans un ministère de la place.
Selon Transparency international, il existe trois sources principales de corruption dans la forêt camerounaise : l’exploitation forestière illégale, l’exploitation forestière anarchique et les coupes et sciages traditionnels. Les pots de vin par ci par là pourtant les travaux de Transparency International montrent que la corruption fragilise la réponse sanitaire mondiale à la covid-19.