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Cameroun : 1xbet et la mafia des paris sportifs

1xbet et la mafia des paris sportifs

Thu, 9 Dec 2021 Source: L’Intelligent d’Ongola

L’affaire des plafonds de gains ressuscitée. Les parieurs de La Royale des Jeux et du PMUC épargnés par un management transparent ; rien ne va plus pour l’entreprise spécialisée dans les paris sportifs. 1Xbet a défrayé la chronique avec l’affaire du vainqueur des 13 milliards de francs dont le compte a été interrompu. Le vainqueur de cette manne se serait vu proposer un arrangement à l’amiable, qu’il aurait refusé.

Les réseaux sociaux se sont emparés de l’affaire. Les parieurs ont démontré sous diverses formes, les probabilités de gains à travers les combinaisons multiples. Toutes ces démonstrations ont tourné court devant la réponse lancinante de l’entreprise qui affirme urbi et orbi qu’aucun gain ne peut dépasser la somme de 300 millions de francs.

La supercherie est démontrée à ciel ouvert s’exclament les uns, tandis que d’autres s’indignent et pointent du doigt les règles du jeu qui sont subtilement cachées. Ils affirment d’ailleurs que les campagnes publicitaires présentent les gagnants* comme les supers stars, capables de partir de zéro franc, à des centaines de millions.

Le PMUC et la Royale des Jeux du Cameroun tirent leur épingle du jeu.

Alors que le doute plane sur cette activité, un détour dans les règlements intérieurs du PMUC et de la Royale des jeux du Cameroun remet les pendules çà l’heure. Toutes les entreprises du secteur ne font pas dans l’arnaque, dans la mesure où les parieurs du PMUC et de la RJC savent que les gains ne peuvent dépasser 50 millions de francs CFA. Un grand parieur de préciser sous anonymat : « Lorsque vous prenez le soin d’observer les comportements des responsables de ces entreprises de jeu de hasard, vous pouvez de suite comprendre ce qui les anime. Regardez comment les gars de la RJC et du PMUC s’impliquent dans les actions sociales. C’est tout simplement extraordinaire. Pas un mois ne s’achève sans que vous ne les voyiez sur le terrain, auprès des populations. En langage clair, nous appelons cela des entreprises citoyennes.

Un pied de nez à la concurrence qui s’est illustrée par des déclarations approximatives sur un cas de figure palpable. Une enquête à suivre.

Source: L’Intelligent d’Ongola