• Il s’est doté d’une ligne de 37 millions
• Le PCA s’y oppose
• Le contrôleur financier dénonce
Dans une interview accordée au journal L’œil du Sahel, le recteur explique que pendant la session ordinaire du 15 décembre 2021, consacrée à l’examen et au vote du budget 2022 de l’université de Ngaoundéré, le PCA et le contrôleur financier, Joseph Nkili Abessolo, en avaient particulièrement à ses avantages et indemnités. D’un montant de d’un montant de 37 millions de FCFA pour 2022, il est demandé au recteur de se garder de s’octroyer un tel montant.
Pour Abdoulaye Babale, le président du conseil d’administration (PCA) de l’université de Ngaoundéré, il faut supprimer du budget 2022 la ligne qui concerne les indemnités de souveraineté du recteur, Uphie Chinje d’un montant de 37 millions de FCFA. Pour cette dernière, cette suppression ne s’explique pas parce que c’est la même que touchent tous les autres recteurs à la tête des universités d’État. « J’ai écrit à la présidence et à la primature », fait savoir Uphie Chinje dans les colonnes du journal L’œil du sahel cette semaine.
« Les avantages octroyés à un recteur ne sont pas définis de manière uniforme comme le laisse penser le recteur de l’université de Ngaoundéré. C’est le conseil d’administration qui valide cette enveloppe et ce dernier a certainement jugé que ce n’était pas pertinent », explique un économiste qui suit de près cette affaire.
Jusqu’aux dernières nouvelles, l’exécution du budget 2022 était bloquée. Et l’arbitrage du palais d’Etoudi et de l’immeuble Étoile sollicités par Uphie Chinje était encore attendu.
Il y a une semaine, une correspondance adressée au PCA et signée du contrôleur financier, qui a fuité sur les réseaux sociaux, donnait une toute autre version. L’auteur de ce document expliquait que la ligne à problème n’a aucune base légale, « car aucun texte juridique ne soutenait lesdites primes », écrit Joseph Nkili Abessolo.