• L’information vient de nous parvenir à la rédaction
• Il serait gardé dans le cadre de l’exercice de ses fonctions
• Ces confrères exigent sa libération
C’est l’information qui vient de nous parvenir à la rédaction de Camerounweb. Au moment où nous mettons en ligne cet article, le journaliste François Bessala traverse un moment difficile. Il est gardé au Secrétariat D'État à la Défense (SED) à Yaoundé.
Pour le moment, difficile d’avoir une idée claire à ce qui est reproché au Directeur de Publication du Journal l’Araignée. Certains évoquent le fait qu’il lui est reproché d’avoir servi un protocole d'interview au sulfureux Aristide Ndo.
Nous tentons pour le toucher d’autres personnes pour savoir ce qui se passe réellement dans cette affaire.
Seulement, il est regrettable qui des journalistes camerounais soient encore inquiétés dans l’exercice de leur fonction.
Récemment plus près d’une trentaine d’organisations internationales ont interpellé Paul Biya sur le sujet.
Détention arbitraire des journalistes : 27 organisations internationales interpellent Paul Biya
Plusieurs organisations de défense de droit de l’homme et notamment de la liberté d’expression et de la presse viennent d’interpeller le Président de la république camerounaise Paul Biya. Dans le lot, l’on retrouve le CPJ qui s’est joint « à la lettre appelant à la libération de journalistes et d'autres détenus arbitrairement au Cameroun ».
« Le Comité pour la protection des journalistes, jeudi 3 février, s'est joint à 26 autres organisations de la société civile pour appeler le président Paul Biya à libérer toutes les personnes détenues arbitrairement au Cameroun pour des actes de liberté d'expression, dont au moins quatre journalistes. La lettre ouverte, publiée lors de la Coupe d'Afrique des Nations au Cameroun, note que le premier tournoi de football du continent masque la réalité que plus de 100 personnes sont détenues, la plupart depuis plus d'un an, et certaines depuis plus de cinq ans, simplement pour avoir l'exercice de leurs droits humains », évoque le CPJ sur son site.
« Les journalistes Thomas Awah Junior , Mancho Bibixy , Tsi Conrad et Kingsley Fomunyuy Njoka sont détenus pour des accusations anti-étatiques dans la prison centrale surpeuplée de Kondengui à Yaoundé, comme en témoigne le recensement annuel du CPJ des journalistes emprisonnés dans le monde », précise l’organisation
Les organisations ont également exhorté Biya à réformer les lois actuellement utilisées pour criminaliser les manifestations et les rassemblements publics, y compris la loi antiterroriste controversée du pays qui est utilisée pour faire taire les critiques et réprimer la dissidence, comme documenté dans un rapport spécial de 2017 du CPJ.