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‘Le Mali n’aurait pas dû autoriser la reprise des vols d’Air France’

La Suisso-camerounaise a dernièrement refusé de participer au sommet Afrique France

Wed, 16 Feb 2022 Source: www.camerounweb.com

• Entre le Mali et la France, le divorce semble ne pas être totalement consommé

• Le Mali a autorisé les vols Air France

• Ce qui ne plait pas à Nathalie Yamb



Pour l’activiste Nathalie Yamb, les autorités maliennes n’auraient pas dû, quelques semaines après leur suspension, autoriser la reprise des vols de la compagnie aérienne française Air France dans la capitale malienne.

Des sources médiatiques assurent que la compagnie Air France va reprendre très prochainement ses vols à destination de Bamako. En effet, suites aux sanctions de la Cedeao soutenues par la France et l’Union européenne contre le Mali, la compagnie aérienne française avait suspendu ses vols à destination de Bamako.

Il est peut-être trop tôt pour approuver cette décision selon la militante panafricaniste Nathalie Yamb. Elle déclare : « le Mali n’aurait pas dû autoriser la reprise des vols d’Air France. Quand des multinationales étrangères se font le bras armé des manœuvres du gouvernement de leur pays pour en déstabiliser un autre, on leur retire leur licence, on les réquisitionne ou on les nationalise ».

Ce serait à l’issue de grandes tractations et médiations à divers niveaux que cette décision de reprise des vols d’Air France à destination du Mali a été prise alors que l’escalade diplomatique entre Paris et Bamako se poursuit.

Les autorités maliennes ont expulsé récemment l’ambassadeur de France à Bamako pour protester contre les propos de Jean-Yves Le Drian qualifiant les autorités maliennes de « junte illégitime qui prend des décisions irresponsables ».

Les vols de la compagnie aérienne française suspendus depuis le 10 janvier reprennent ce 16 février. Un seul vol quotidien est prévu pour le moment. Dans un premier temps, une seule fréquence quotidienne est prévue au lieu de deux lors de la configuration précédente, ce qui implique une réduction de capacité et une tension de la demande sur l'offre, avec des répercussions tarifaires à la hausse (1 000 euros le trajet en moyenne).

Source: www.camerounweb.com