le ministre de l’Enseignement supérieur avait pointé la complexité du processus d’authentification
• 1000 enseignants ont été retenus
• 156 candidats dossiers en instance de traitement
• Répondre au manque d’enseignants anglophone
Le recrutement de 1000 enseignants bilingues avait été décidé par le chef de l’État en 2017, jusqu’à présent la procédure traine encore. Interpellé en novembre dernier sur la lenteur du processus de recrutement, le ministre de l’Enseignement supérieur avait pointé la complexité du processus d’authentification et d’équivalence des diplômes, tant certains candidats avaient vécu à l’étranger où ils avaient obtenu leurs parchemins.
Selon Joseph-le, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), 156 candidats avaient encore des dossiers en instance de traitement sur les 1000 enseignants retenus. Ceci à la date du 2 avril 2021. Et au 31 janvier 2022, parmi ces dossiers non encore aboutis, « 77 d’entre eux se sont déjà vus attribuer des matricules soldes », informe le Minfopra.
Le recrutement de 1000 enseignants bilingues avait été décidé par le chef de l’État en 2017. Il s’agissait alors de répondre au manque d’enseignants dans le sous-système anglophone, l’une des raisons des revendications corporatistes qui ont débouché cette année-là sur la guerre actuellement en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Ce qui a engagé le Minfopra dans un chantier de digitalisation du processus d’authentification des diplômes. « Nous avons pu obtenir la budgétisation d’une somme assez considérable qui va permettre d’acquérir et de mettre en place un logiciel pour le traitement de ces dossiers », a révélé le Joseph Le 1er février dernier à Yaoundé lors de la conférence annuelle de ses services.
