Le poison fait des victimes au Cameroun
C’est l’incompréhension chez les parents qui ne comprennent pas pourquoi, ils s’en sont pris à leur enfant. Face à la débouille de celui-ci, la mère demande si son petit ange était aussi un binguiste (camerounais de la diaspora) pour se faire assassiner de la sorte. Les pleurs et les lamentations de cette dame ont choqué la toile. Selon ses témoignages, son enfant a été empoisonné à l’école avec son camarade.
La défenseuse des droits de l’homme Alice Sadio est monté au créneau pour exiger l’implication du gouvernement dans ces affaires d’empoisonnements qui deviennent récurrentes au Cameroun.
‘’Mais la récurrence des morts de jeunes (surtout de la diaspora) et maintenant d'enfants dont les parents et proches affirment mordicus que les victimes étaient en parfaite santé quelques heures auparavant, et qu'avant de mourir les cas jusqu'ici comptabilisés présentent tous les symptômes cliniques d'un empoisonnement, tout ceci devrait déjà avoir alerté les autorités si on est toujours en République.’’ , a –t-elle déclaré.
Pour faire la lumière sur ces nombreux décès suspect, Sadio demande aux parents endeuillés de ne plus enterrer la dépouille de leur proche sans autopsie.
‘’Il ne se passe plus une semaine sans qu'on ne soit alertés dans les RS par des familles désemparées... J'en appelle aux familles des victimes à ne plus enterrer rapidement les morts sans autopsie préalable et saisine des tribunaux par une plainte contre x afin que soient enclenchées des procédures d'enquête et d'audition des personnes suspectes, notamment ceux qui ont été en contact avec la victime avant sa mort.’’, conseille-t-elle.
Elle appelle également toutes les couches de la société à se mobiliser afin de parvenir à bout de ce phénomène qui endeuille de nombreuses familles aux cameroun.
‘’J'en appelle à tous les maillons concernés (Corps Hospitalier, Justice, Affaires Sociales, etc.) à prendre leurs responsabilités chacun en ce qui le concerne. J'en appelle aux influenceurs de bonne moralité ainsi qu'aux journalistes à traiter ce sujet plus en profondeur pour que l'opinion sache à quoi s'en tenir. Je ne sais pas si les camerounais sont devenus fous, mais une chose est sûre, si le poison circule dehors entre des mains de psychopathes, alors personne n'est à l'abri.’’, conclut-elle.
