Ce mouvement d’humeur qui en principe devait durer trois jours a été prolongé
• Pour Arlette Framboise Doumbe Ding, il est anormal que les enseignants se tuent au travail pour former la relève de demain
• Les enseignants camerounais sont en grève
• Ce mouvement d’humeur qui en principe devait durer trois jours, du lundi 21 février au mercredi 23 février 2022, a été prolongé
Selon l’analyste politique, Arlette Framboise Doumbe Ding, il est anormal que les enseignants se tuent au travail pour former la relève de demain. Au moment où l’Etat dépense l’argent du contribuable pour payer des pseudos influenceuses.
Depuis le lundi 21 février 2022, les enseignants camerounais sont en grève. Ce mouvement d’humeur qui en principe devait durer trois jours, du lundi 21 février au mercredi 23 février 2022, a été prolongé.
L’analyste politique Arlette Framboise Doumbe Ding, au moment où la grève tend à se radicaliser, regrette le fait que le gouvernement ait attendu que les choses en arrivent là.
Dans une de ses publications, elle va écrire : « une société où on maltraite les enseignants est une société profondément inconsciente qui n’a aucun avenir. Car ce sont les enseignants qui façonnent l’avenir. C’est grâce à eux que nous sommes ce que nous sommes. Cela mérite le respect et la considération de tous et surtout de nos dirigeants ».
Il est anormal, selon Arlette Doumbe Ding que les enseignants se tuent au travail pour former nos enfants. Tandis « l’Etat dépense beaucoup d’argent dans des choses futiles comme payer des pseudos influenceuses sans caleçon ou payer des benskineurs pour empêcher les manifestations d’enseignants entre autres dépenses. C’est une véritable honte. »
« Ce que ceux qui méprisent nos enseignants doivent savoir. On peut se passer des dirigeants… Mais jamais des enseignants qui représentent le présent et l’avenir de tout un pays. Le mépris des enseignants c’est forcément le mépris du pays, le mépris de l’avenir. C’est non seulement le sommet de l’inconscience mais également une preuve du manque de sérieux et de vision de nos dirigeants. », prévient Arlette Framboise Doumbe Ding.
